Désigné ce mardi, président par intérim de l’Algérie une semaine après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, Abdelkader Bensalah s’est engagé à organiser une présidentielle transparente dans un délai de 90 jours comme l’exige la Constitution du pays. C’était dans une allocution à la Nation retransmise à la télévision nationale.
«Nous sommes tenus de concourir, citoyens, classe politique et institutions de l’Etat, afin de réunir les conditions, toutes les conditions, d’un scrutin présidentiel transparent et régulier, dont nous serons tous les garants, un scrutin qui permettra à notre peuple d’exercer son choix libre et souverain». Ainsi s’est exprimé ce mardi Abdelkader Bensalah désigné ce jour-même président intérimaire en Algérie.
La nomination Abdelkader Bensalah comme président intérimaire n’est pas du goût de la rue algérienne, tombeuse de Bouteflika. En effet, les Algériens ont continué de manifester ce mardi en masse pour réclamer le départ des affaires de tous les membres du « système » Bouteflika, y compris Abdelkader Bensalah (77 ans) considéré comme pur produit du régime déchu.
Burkina Demain