Le Réseau des parlementaires pour l’eau potable, hygiène et assainissement (REPHA-BF), a tenu un atelier ce vendredi 12 avril 2019 à Ouagadougou. Objectif, réfléchir sur les systèmes tarifaires en lien avec les investissements réalisés.
Les membres du Réseau des parlementaires pour l’eau potable, hygiène et assainissement REPHA-BF étaient en conclave ce vendredi matin au sein de l’hémicycle pour traiter de la question des systèmes tarifaires au Burkina Faso.
Pour alimenter les populations en eau potable, dit le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, Kassoum Traoré, il faut des investissements énormes. Pourtant qui parle d’investissement, parle forcement de remboursement de ces investissements-là. Mais pour y arriver, continue Monsieur Traoré, il faudrait trouver un système de tarification qui tienne compte des conditions de vie des populations et aussi la rentabilité et la solvabilité de l’organisation, qui assure cette desserte.
Mais, dans ce domaine, force est de savoir qu’il y a plusieurs systèmes qui sied. Et pour venir à bout à ce problème, c’est une réflexion qui doit être menée. Donc, dans cette lancée, affirme le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, il y a plusieurs options. Pour lui, soit on le fait au coup réel ou le faire en tenant compte de l’équité ou encore le faire avec un tarif qui porte sur des périodes de consommation.
Le représentant du directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), Adama Sawadogo, lui, a souhaité que les informations qui vont sortir à la fin de cet atelier, servent à l’amélioration continue des activités et de la satisfaction de la population du Burkina Faso en matière d’eau potable et d’assainissement.
L’eau c’est la vie dit-on, et l’accès à ce liquide est selon le coordonnateur du REPHA-BF, Alidou Sanfo, un droit reconnu par la Constitution burkinabè. Nonobstant les efforts que l’ONEA mène pour assurer la continuité en eau potable, il rencontre d’innombrables difficultés dans la satisfaction des populations en matière de fourniture d’eau propre. Au Burkina Faso, révèle Alidou Sanfo, l’alimentation en eau potable des centres semi-urbains et ruraux, est à un niveau très bas. Ce qui impacte le développement socio-économique de notre pays. C’est d’ailleurs pour ce faire que le réseau des parlementaires a pris l’initiative de passer en revue la législation en matière de tarification d’eau au Burkina, en vue de faire le lien entre les prix en vigueur et les investissements déjà réalisés.
Nicolas Bazié
Burkina Demain