La coalition Burkindi des chauffeurs routiers a tenu ce samedi 13 avril 2019, une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique ainsi que des autorités, sur le comportement et les agissements de certains de leurs collègues chauffeurs.
«Nous ne sommes ni de près, ni de loin concernés par ces mouvements». Propos tenus ce 13 avril à Ouagadougou par Issa Ouédraogo, de la Coalition Burindi au cours de la conférence de presse tenue ce samedi.
Les transporteurs et les chauffeurs selon Issa Ouédraogo, secrétaire général de la section petit citerne de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), sont des maillons qui se complètent. Et comme depuis un certain temps, des rumeurs courent dans les rues de Ouagadougou, sur de possibles manifestations de chauffeurs routiers, créant ainsi la zizanie au sein de la population. Mais quelle est la cause de cette grève ? En effet, un groupuscule de chauffeurs dit ne pas être fier de la personne du président de l’UCRB, en l’occurrence monsieur Maiga. Ce qui va diviser ces chauffeurs en deux parties opposées. Puisqu’il y a ceux qui veulent de départ immédiat dudit président et ceux (la coalition Burkindi des chauffeurs routiers) qui ne sont pas du tout d’accord avec cette idée.
«Il n’y a pas de déchirure entre nous»
Qu’est-ce que le président Maiga a bien pu faire pour que sa tête ne plaise pas à des chauffeurs ? « Nous nous démarquons de ces chauffeurs qui tendent de semer le désordre au sein de notre structure », a renchéri M. Ouédraogo, tout en informant que la mise en place d’une faitière des transporteurs n’est nullement le problème et que le seul point de lutte des chauffeurs en général, c’est l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Et de réaffirmer encore qu’ils ne sont ni de près, ni de loin concernés par ces mouvements.
Jean Conombo
Burkina Demain