A l’occasion d’une conférence de presse organisée par le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), ce samedi 13 avril 2019 dans la ville de Ouagadougou, Tahirou Barry a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2020.
Le 27 janvier 2019 passé, rappelle l’honorable Tahirou Barry, le MCR et plusieurs mouvements associatifs et politiques ont bien voulu m’inviter à me porter candidat pour l’élection présidentielle de 2020. J’ai beaucoup réfléchi sur la portée de mon engagement. J’ai profondément médité sur la situation actuelle et le devenir de notre mère patrie. Et au fond de sa solitude et dans la profondeur de la nuit, il s’est posé d’innombrables questions. Mais Tahirou Barry n’a pas eu peur du moment où il s’est qu’il a « toujours été face à des équations à traiter », puisqu’il s’est qu’une élection présidentielle est une redoutable épreuve de vérité et de sacrifices.
Trois grands maux handicapent l’avenir commun
Cette candidature pour le candidat choisi du MCR, sera placée sous le signe d’un grand combat contre trois grands maux qui handicapent l’avenir commun. Ces trois grands maux ne sont rien d’autre que le combat contre le terrorisme et l’érosion profonde de la cohésion sociale, la paupérisation accélérée des vaillantes populations et particulièrement les femmes et enfin le combat contre le chômage endémique qui tue à petit feu les jeunes des villes et compagnes du Burkina Faso. Cependant monsieur Barry ne veut qu’une seule chose : transcender à travers sa candidature, les considérations partisanes pour être portée par une coalition encore plus forte et crédible de partis et mouvements associatifs soucieux du devenir radieux de la patrie. Et c’est à travers un pragmatisme politique, que le MCR veut proposer quelque chose au peuple burkinabè : c’une autre façon de faire la politique.
Tahirou Barry demande pardon à Laurent Bado
Autre point qui a attiré l’attention des uns et des autres dans cette conférence, c’est la demande de pardon public du candidat Barry à son enseignant et père, le Pr Kilachou Laurent Bado, père fondateur du Parti pour la renaissance nationale (PAREN). Mais la question de savoir si faire alliance avec le PAREN sera possible. Sa réponse à cette question a été : «Rien n’est exclu en politique».
Pour réussir, le MCR dit ne pas avoir besoin d’un bâton magique. Ils veulent suivre l’exemple des Egyptiens qui, dans le dénouement depuis 4500 ans, ont construit les pyramides colossales d’Egypte, une construction qui figure parmi les sept merveilles du monde et est symbole de toutes les techniques architecturales. Pour ce faire, Tahirou et ses partisans n’ont que la conviction, la foi et la volonté pour conquérir le pouvoir d’Etat.
Nicolas Bazié
Burkina Demain