Une délégation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a été reçue par le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, ce jeudi 19 avril 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cette réunion était de présenter le rapport de la 4e revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes de l’UEMOA au Burkina Faso.
C’est dans la salle de réunion de la primature que le Pcremier ministre a reçu la délégation de l’UEMOA ce 20 avril 2019. Le président de la commission de l’UEMOA, Adallah Boureima, à sa sortir de la salle de réunion, a laissé entendre qu’ils ont eu une importante séance de travail avec le premier ministre Dabiré. Dans son intervention, il a tenu à rappeler que la revue a été instituée en octobre 2013 par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.
En 2018, elle était à sa quatrième édition. Soulignons que la revue couvre généralement trois domaines de concentration. Ces trois domaines sont essentiellement la gouvernance économique, le marché commun et les politiques sectorielles. Sur ces trois domaines, dira Abdallah Bouriema, le Burkina Faso a enregistré en 2018, un taux de transposition et d’application de réformes qui avoisine un taux moyen de 84%, soit une progression de plus de 7 points par rapport à l’année 2017. Par conséquent, on peut dire en général que les trois domaines énumérés ont connu une progression notable.
Le président de la délégation a beaucoup insisté sur les politiques sectorielles parce que ce sont elles qui ont déclenché le mécanisme de la revue qui était à un niveau très faible en 2013 (en dessous de 20%) dans la plupart des pays et aujourd’hui au Burkina, ces politiques sont appliquées à plus de 75%. En dehors de ces reformes portant sur la législation économique et sectorielle, la revue s’est penchée sur 15 programmes et projets communautaires au Burkina.
Cette revue totalise un montant d’à peu près 21 milliards de francs CFA. La revue s’est intéressée là à trois secteurs à savoir l’agriculture, l’élevage, l’environnement (premier secteur), l’énergie et l’aménagement du territoire. Mais, dans tous ces exercices, l’on a relevé des insuffisances.
Nicolas Bazié
Burkina Demain