Le projet interconnexion électrique ‘’Dorsale Nord’’ et le projet d’appui aux réformes dans le secteur de l’énergie (PARSE) peuvent être sereinement mis en œuvre. Les parlementaires ont en effet adopté ce jour 6 mai 2019, deux projets de loi permettant leur réalisation. Cela après une explication à eux faite par le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo.
Dans le processus de réalisation des deux projets phares du ministère de l’énergie, à savoir le projet interconnexion électrique ‘’Dorsale Nord’’ et le projet d’appui aux réformes dans le secteur de l’énergie (PARSE) ; le cap du Parlement a été franchi ce lundi 6 mai 2019. Face aux parlementaires, le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a défendu avec succès les deux projets qui participent de la politique de l’accroissement de l’offre énergétique dans le pays. Résultats : les 78 députés présents ont voté les deux projets de loi permettant la réalisation des deux projets.
D’un coût global d’environ 305 milliards 99 millions de francs CFA, le projet Dorsale Nord présente un grand intérêt pour notre pays et la sous-région. «Le Burkina Faso a été identifié par la CEDEAO comme un pays ayant un potentiel important en énergie solaire et donc cette ligne va donner une opportunité d’échange en matière de vente d’électricité, ce qui augure de meilleurs lendemains pour la baisse du coût du kWh dans notre pays», a expliqué aux parlementaires le ministre de l’énergie.
L’interconnexion électrique ‘’Dorsale Nord’’ permettra de sécuriser l’approvisionnement électrique des grandes villes du Nigéria, du Niger, du Bénin, du Togo et du Burkina Faso. Au total 150 nouvelles localités au Burkina devront être impactées par le projet.
Quant au PARSE, sa réalisation permettra aussi de créer les conditions d’un accès inclusif à l’énergie dans le pays, selon les explications du ministre de l’énergie. Ce programme a déjà permis, faut-il le rappeler, l’adoption des textes d’applications de la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant règlementation générale du secteur de l’énergie.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain