Dans le cadre de la promotion, de la diffusion et de la valorisation des variétés de maïs, l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche scientifique et des innovations (ANVAR), a procédé dans la matinée de ce 9 mai 2019 à Ouagadougou, lors d’une cérémonie, à la présentation officielle du livret de recettes à base de maïs.
Ce jeudi 9 mai, dans la salle de conférence du ministère des ressources animales et des aménagements halieutiques a eu lieu la cérémonie de présentation des produits et mets à base de maïs (Zea mays). A lire le livret, c’est un projet qui est mis en œuvre dans un contexte où la sécurité alimentaire dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se caractérise par une précarité quasi-générale. Selon les recherches de l’ANVAR, le maïs est la céréale la plus cultivée dans l’espace UEMOA. Pour ce faire, il était nécessaire pour les maillons de la production, de la transformation et de la commercialisation du maïs, d’élaborer un recueil qui fait l’inventaire de l’ensemble des mets traditionnels et modernes résultant de la transformation de cette céréale de même que les procédés et techniques de transformation. A ce propos, le Dr Fatoumata Ba de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) pense qu’il faut améliorer la transformation de la céréale en question.
Développer un partenariat entre les acteurs
Dans la première phase de ce projet de 5 ans, de nombreuses activités ont été menées aboutissant à de bons résultats. Et l’amélioration d’un système d’organisation des acteurs, la disponibilité de documents d’études de base sur les systèmes de production et de transformation du maïs, la mise à disposition des producteurs, des semences performantes de variétés améliorées, le développement d’un partenariat entre les acteurs de la filière dans l’espace UEMOA.
La première phase du projet a été financée par la commission de l’UEMOA à hauteur de 1 150 000 000 F CFA. Pour le directeur général de l’ANVAR, six variétés de maïs sont présentées dans le livret. Ces variétés sont selon lui, le wari, le komsaya, le SR 21, leBondofa, le barka et l’espoir. Selon, le ministre délégué à la recherche scientifique et à l’innovation, Dr Urbain Kouldjati, plusieurs responsables de différents ministères des huit pays de l’union, ainsi que de la commission de cette union-là, travaillent à l’élaboration des documents de la 2ème phase du projet, sur la base des acquis de la phase pilote. Le ministre a conclu en faisant un appel aux partenaires techniques et financiers pour les inviter à aider les différents acteurs au Burkina, à consolider les acquis de la 1ère phase et à étendre à l’échelle régionale, afin d’assurer la sécurité alimentaire dans tous les pays de l’union.
Nicolas Bazié
Burkina Demain
