A la tête des réformes engagées par la CEMAC dans le cadre de la sortie solidaire de crise, Denis Sassou N’Guesso est plus que remarquable. Le président de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, a salué ces efforts, lors de la cérémonie d’inauguration de l’agence de la banque centrale d’Oyo, ce 13 mai 2019.

Avant la coupure du ruban symbolique par Denis Sassou N’Guesso marquant la mise en service de l’agence de la BEAC d’Oyo et la visite guidée de cet édifice bâti en forme de polygone trapézoïdal de quatre niveaux, le président de la BEAC a donné les caractéristiques techniques du bâtiment construit le long de la voie principale(RN2) reliant Oyo et Owando, non loin de l’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba.

Le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli a saisi l’occasion de son allocution lors de la cérémonie inaugurale de l’agence de sa banque pour dresser le tableau de la situation économique et financière des Etats de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Les économies de ces Etats connait, actuellement, une nette amélioration comparativement à l’année dernière.

Parmi les grands artisans de cette légère embellie figure Denis Sassou N’Guesso, selon le gouverneur de la BEAC. En effet, dans le cadre du programme économique et financier de la CEMAC, le chef de l’Etat congolais avait reçu mission de ses pairs de l’Afrique centrale d’engager les réformes nécessaires devant permettre à la communauté de sortir collectivement et de façon solidaire de la crise.

Pour le président de la BEAC, les contributions personnelles de Denis Sassou N’Guesso à la mise en œuvre de cette démarche collective a été considérable. Il a ajouté que « les progrès accomplis à cet égard par les parties, à savoir les Etats, les institutions et les partenaires au développement commencent à produire leurs effets … ». C’est pourquoi il considère que le président, Denis Sassou N’Guesso est la « première personne à qui revient le crédit de cet exploit. »

La conséquence de ces réformes est la légère amélioration de la situation économique de la zone CEMAC dont la croissance économique a atteint 1,7% en termes réel en 2018, contre 0,2% en 2017, alors que le taux d’inflation est établi à 2, 20 % en moyenne annuelle.

Une embellie a également été observée du côté des finances publiques et des comptes courants qui « se sont redressés et fixées respectivement 0,7% du PIB contre moins de 1% du PIB et 6% du PIB en 2017.  En ce qui concerne le taux de couverture extérieure de la monnaie, les explications données l’ont établi à 61, 4% en 2018, contre 55, 5 % pour 2017.

« Ces tendances favorables qui devraient se poursuivre, au cours de cette année 2019, seraient en phase avec les résultats prévisibles sur le plan national. » a martelé Abbas Mahamat.

La croissance économique s’établit en termes réels à 2%

 

Parlant de l’économie congolaise, le patron de la BEAC a félicité le président Denis Sassou N’Guesso pour son engagement. « Les actions vigoureuses engagées au Congo sous votre égide sont en parfaite cohérence avec la stratégie communautaire de redressement économique et financier », a affirmé le gouverneur de la banque des Etats de l’Afrique centrale. L’orateur s’est voulu optimiste quant à la situation économique et financier du Congo qui devrait « se traduire par une relance de la croissance économique qui s’établie en termes réels à 2%, grâce aux performances attendues, aussi bien du secteur pétrolier que non pétrolier qui a enregistré une stabilisation de 1 %, avec les contreperformances de 2018 de moins de 5%. »

 

Il a également noté que, le cadre macroéconomique et structurel se consoliderait et les réserves extérieures se constitueraient, avec notamment le taux de stabilisation de la monnaie qui devrait se rétablir à 53, 2% en 2019.

 

Abbas Mahamat a révélé que le Congo n’a pas attendu le programme avec le FMI pour renforcer son cadre macro-économique avant de soutenir qu’« en l’absence de tout concours financier extérieur, le taux de croissance du vivre réel de l’économie congolaise a été de 0,8% en 2018, après deux années respectives de récession  et des pressions inflationnistes  se sont maintenues depuis 2017».

 

Le patron de la BEAC a révélé que la situation des finances publiques congolaises connait une amélioration, avec un solde excédentaire de 3% contre moins de 0,8% du PIB l’année dernière. Le même constat a été fait au sujet de la transaction des balances courantes avec un solde de compte courant extérieur excédentaire à presque 22% du PIB contre 3 % du PIB en 2017. Une amélioration a été aussi notée sur le plan monétaire dont le taux de couverture s’est établi à 32,5% après 25% en 2017.

 

En rapport avec la conclusion attendue d’un programme avec le FMI, le patron de la BEAC a souligné que, cela « constitue, somme toute, un effet significatif pour le redressement de l’économie nationale… »

 

Wilfrid Lawilla / Brazzaville

Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.