Le présidium à l'ouverture du CASEM, avec au milieu le Premier ministre Christophe Dabiré

Le Premier ministère a tenu, ce 23 mai 2019 à Ouagadougou, sa première session 2019 du cadre de concertation. Un rendez-vous qui se place plus que jamais dans le principe sacro-saint de la bonne gouvernance qu’est l’obligation de rendre compte. Par conséquent, l’objectif ici, c’est de marquer un arrêt afin d’apprécier les réalisations faites au cours des périodes sous revues, de tirer les leçons des actions réalisées et au besoin, se repositionner par rapport aux objectifs à atteindre et à annoncer les actions à venir. A écouter Christophe Dabiré, «les revendications sociales portent un coup dur à la bonne marche des activités de l’administration»

Le présidium à l’ouverture du CASEM, avec au milieu le Premier ministre Christophe Dabiré

«Le Premier ministère face aux enjeux de la mesure de performance ». C’est sous ce thème que le Premier ministre Marie Joseph Christophe Dabiré a présidé la première session 2019 du cadre de concertation du premier ministère (CCPM), ce 23 mai, dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères de Ouagadougou. Le Premier ministre dans son intervention a reconnu que ce cadre de concertation est, en termes de modèles d’organisation, constructif du fait même de la possibilité, du moins, de l’opportunité qu’il offre à tous, d’échanger entre animateurs de l’équipe de coordination de l’action gouvernementale, sur les sujets majeurs. Il s’est également dit fier de toujours voir l’abnégation dans le travail, la loyauté remarquable, l’engagement et le soutien inconditionnel des agents de son institution. C’est ce qu’il a appelé « dynamique impulsée à l’action du gouvernement ». Et cette session sera sans doute pour lui, l’opportunité de poser les bases d’une véritable révolution dans leurs façons de travailler.

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Nonobstant le fait que le premier ministère de par sa mission de coordination n’est pas dans la mise en œuvre des activités opérationnelles, « nous nous devons de trouver des mécanismes pour mesurer nos progrès dans la conduite de l’action du gouvernement », a conseillé Christophe Dabiré, Chef du gouvernement. Au cours de l’année 2018, poursuit le Chef du gouvernement, en dépit des contraintes financières et du contexte sécuritaire défavorable, l’institution a relevé de nombreux défis au regard des résultats atteints. Il continu en indiquant que la performance globale des structures du premier ministère est de 63,3%. En clair, le bilan de mise en œuvre des activités est assez satisfaisant et des résultats significatifs ont été enregistrés.

Rappelons que la session s’ouvre dans un contexte marqué par des revendications sociales dans différents secteurs, qui portent un coup dur à la bonne marche des activités de l’administration. Pourtant l’on ne doit pas perdre de vue, la nécessité de la recherche de se laisser guider par l’intérêt général. Pour ce faire, M. Dabiré a invité tout le monde au respect de certains principes directeurs dans l’accomplissement des tâches quotidiennes, notamment, la responsabilité, l’excellence et l’esprit d’équipe. A cela s’ajoutent, le respect mutuel, la culture et la solidarité, l’intégrité, la confidentialité, l’esprit de dévouement et le sens du bien commun. En conclusion, il a rassuré de son entière disponibilité et détermination à accompagner ses agents au tant que possible pour l’atteinte de leurs missions.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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