L’Eglise évangélique inter-dénomination mission oméga (EEI-D), a, à travers une action de grâce, tenu la cérémonie de clôture de la commémoration de ses 28ème année d’existence, ce 25 mai 2019 à Ouagadougou. Il était nécessaire pour le Pasteur principal de cette église, Révérend docteur Olivier K Kabré et ses fidèles, de marquer un arrêt pour traduire toutes leurs reconnaissances en l’Eternel pour ses biens faits (vie, santé, protection, paix, prospérité de l’église, etc.) dans leur vie ainsi que celle de l’église elle-même.
C’est sous le parrainage du Dr Mamadou Philippe Karambiri et le co-parrainage du Dr Flavien Tapsoba, que l’église du « vieux Olivier », comme le disent certains, a soufflé sa 28ème bougie, ce 25 mai. « Jusqu’ici, l’Eternel nous a secourus », passage tiré dans le livre de 1 Samuel 7 :12. C’est ce thème qui était retenu pour l’action de grâce, débutée depuis le 22 mai 2019. 1991-2019, voilà maintenant 28 ans que l’EE-D « fait de toutes les nations les disciples de Dieu ». 28 ans de louange et d’adoration, 28 ans de prière. Bref, 28 de combat spirituel. Aujourd’hui encore, un jour pas comme les autres, l’église battait son plein. Une fois à l’intérieur, c’est le ‘’sunoong tèka’’ ou la grande joie, surtout quand on écoute les chants accompagnés de sons de guitares, de piano et de batterie. Des chants qui envoyaient tous ceux qui étaient dans la maison, dans un univers parallèle. C’était vraiment un moment pour le pasteur Olivier Kabré de rendre grâce à Dieu pour sa fidélité, son amour, sa présence en toute circonstance. Ainsi, tout le monde vivait au rythme des différentes prestations musicales. Pour Philippe Karambiri, la louange et l’action de grâce sont étroitement liées.
La puissance de la reconnaissance
Lorsque la parole est donnée au parrain de la cérémonie, le Dr Mamadou Karambiri, ce sont des acclamations bien nourries qui lui ont souhaité la bienvenue. Il dira donc que celui qui développe l’idée de faire une halte pour rendre grâce à Dieu, réussira dans sa vie. Il a par exemple pris l’exemple des USA où tous les mois de novembre, les Américains marquent une pause pour exprimer leur gratitude envers Dieu. D’où le slogan « une nation sous Dieu ». Quand le moment est venu de lire la bible, c’est le livre de Genèse le chapitre 29 le verset 31 que le pasteur Karambiri a choisi. Là, c’est l’histoire de Léa ‘’femme’’ de Jacob qui est relatée. Dans ce passage, est ressortie la reconnaissance de cette femme en Dieu avec l’avènement de son quatrième enfant du nom de « Juda ». « L’Eternel t’a fait du bien rend le grâce », a dit le parrain s’adressant justement aux fidèles chrétiens. A l’écouter, malgré les turbulassions, les difficultés que nous vivons au quotidien, nous devons remercier Dieu en toute chose.
« Mon âme béni le Seigneur »
L’être humain est par nature, par naissance, par destination et par vocation ingrat. La preuve est dès qu’un problème survient, les accusations son proférées à l’endroit du créateur. C’est pareil pour ceux qui, parfois sont bénis et au lieu de dire merci à Dieu, préfèrent convoiter l’élévation de l’autre. Des comportements que l’orateur du jour n’a pas apprécier dans intervention. Pourtant si l’on est reconnaissant, ça peut amener les gens vers lui, dans le cas contraire, personne ne saurait l’aider. Il a conseillé de faire comme David qui dit dans la bible, « mon âme béni le seigneur ! » Même quand les gens nous poignards et même quand nous pleurons, poursuit l’orateur, levons la main pour rendre grâce à Dieu. Selon le père spirituel de l’église, Dr Olivier Kabré, « nous avons traversé des tempêtes et des turbulassions. Et Jusque-là, personne ne savait que je vivrai jusqu’à ce jour. Donc je rends grâce à Dieu ». Autre fait marquant au cours de cette cérémonie, il s’agit de la remise des attestions à 30 personnes d’églises différentes.
Nicolas Bazié
Burkina Demain