La session ordinaire du comité national de pilotage du Plan national de développement économique et social (PNDES) sur la validation du rapport de performances de l’année 2018 et les perspectives 2019-2021 du plan en question a pris fin, ce 27 mai 2019 à Ouagadougou.
Le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré a présidé, ce lundi 27 mai, la clôture de la session ordinaire du PNDES. Les acteurs du développement ont unanimement apprécié l’état de mise en œuvre du PNDES et également identifié les insuffisances et les difficultés rencontrées au cours de l’année 2018. Dans ce rapport de mise en œuvre, est ressorti le déroulement dans un contexte difficile de l’activité économique nationale. Malgré tout, de bons résultats ont été enregistrés. En effet, l’économie du pays a su progresser avec une croissance de 6,6% en 2018 contre 6,3% 2017.
Des résultats dans l’ensemble acceptables
En matière de réformes des institutions et de la modernisation de l’administration, les acquis majeurs se comptabilisent dans les domaines de la gouvernance politique, administrative et des droits humains. On a par exemple l’achèvement de la réalisation de l’étude de base sur l’éducation, sur les droits humains, le renforcement de l’accessibilité financière de la justice, avec la prise en charge par le Fonds d’assistance judiciaire des frais de justice ayant permis d’assister 297 personnes dont 111 femmes en 2018. Ce qui a d’ailleurs permis de faire passer le nombre total de personnes assistées depuis 2016 à 614. Pour ce qui est de défense et de sécurité, le progrès accomplis concerne le renforcement des capacités opérationnelles des FDS à travers l’augmentation des effectifs, l’acquisition d’équipements performants et la construction et/ou l’achèvement des constructions de commissariats de police, de district et de brigades territoriales de gendarmerie. « Les partenaires techniques et financiers ont réaffirmé leur accompagnement dans la mise en œuvre du plan de développement économique et social. », a laissé entendre le Premier Christophe Dabiré, Chef du gouvernement.
Les grandes recommandations
En rappel, les recommandations mises sur la table à la fin des travaux sont entre autres, la sécurisation des ressources budgétaires destinées aux financements des investissements structurants en cours d’exécution, pour garantir un bon niveau d’exécution notamment dans les secteurs de base et dans les secteurs sociaux, l’augmentation de 15 à 25 millions le montant des allocations destinées au fonctionnement des secrétariats techniques, la prise en charge des dispositions nécessaires pour améliorer la qualité du dialogue et des rapports de performances, la mise en œuvre des stratégies pour aider les élèves dans zones à défis sécuritaires, la transparence dans la lutte contre la corruption afin d’attirer d’avantage des investisseurs, etc. Comme à l’accoutumée, rendez-vous est donné pour l’année prochaine.
Nicolas Bazié
Burkina Demain