En pointe dans l’affaire de la forêt Kua, le député UPC Moussa Zerbo fait partie de ceux qui ont été agressés dimanche dernier à Bobo par des partisans de la construction de l’hôpital sur le site de ladite forêt. Invité de nos confrères de Radio Liberté, l’honorable annonce qu’il va aussi porter pour agression, tout démentant toute politisation de l’affaire.
A l’écouter, l’honorable Zerbo, son engagement contre la construction d’un hôpital sur le site de la forêt de Kua ne relève pas de la politique. «Sinon, je l’aurais fait dans le cadre de mon parti», assure-t-il. Il s’agit, a-t-il, expliqué à nos confrères de Radio Liberté à qui il a accordé un entretien, d’un acte citoyen.
Par rapport à la suite de l’agression dont ils ont été victimes dimanche dernier à Bobo Dioulasso, Moussa Zerbo annonce qu’il portera plainte. Il semble connaître ses agresseurs. Comme quoi, il dispose de preuves contre les agresseurs.
Réaction de l’UPC sur l’agression
Le parti de Moussa Zerbo, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a réagi officiellement ce lundi à cette agression, au cours d’un point de presse à Ouagadougou, la condamnant fermement et parlant d’«actes de vandalisme» ; d«’agissements rétrogrades et anti-démocratiques» regrettables mais «soutenus par des chapelles politiques tapis dans l’ombre».
A entendre les responsables de l’UPC, le député Moussa Zerbo, en sa qualité du président de la Commission du développement rural, de l’économie et des changements climatiques de l’Assemblée nationale, est dans son rôle de lutter pour la protection de la forêt. Et de lui exprimer tout leur soutien, ainsi qu’à l’ensemble des membres du mouvement dont il est coordonnateur.
Christian Tas
Burkina Demain