Presque deux mois après la chute d’Omar al-Bachir, l’armée soudanaise et des milices paramilitaires ont tiré à balles réelles sur la population, faisant plusieurs dizaines de morts. Le bras de fer que se livraient depuis deux semaines le mouvement soudanais de contestation sociale et la junte militaire, au pouvoir depuis près de deux mois, s’est soldé ce lundi 3 juin par un bain de sang dans la capitale, Khartoum et Omdourman voisine.
De 13 morts au départ, l’on est passé à 30 morts et le bilan pourrait même s’alourdir, vu que le bras-de-fer se poursuivait. Tout cela se déroule en cette fin de mois de ramadan. Comme à leurs habitudes, les chancelleries occidentales et l’ONU ont condamné ces tueries, sans que cela n’entraine une cessation des affrontements !
Burkina Demain