En prélude à la 3ème édition de l’évènement culturel Africa Mousso qui va se tenir du 24 au 28 juin 2019 prochain à Ouagadougou, sous le thème : « Promotion de l’entreprenariat féminin en milieu rural », l’Entreprise générale services (EGES) a organisé une conférence de presse, ce mardi 11 juin 2019 dans la ville de Ouagadougou. Objectif, mettre les hommes de média au courant de comment vont se dérouler les activités prévues dans l’évènement en question.
La promotrice de Africa Mousso, Sandrine Folané née Ouédraogo était face à la presse dans la soirée de ce 11 juin 2019. Cet évènement veut faire parler des femmes battantes via les activités qu’elles mènent au quotidien, car pour les organisateurs, la femme joue un rôle prépondérant dans les activités économiques du pays. Elle est la base de tout développement et reste selon eux, indispensable dans tous les domaines de la vie. En prolongement, les activités menées par les femmes créent des emplois, génèrent des revenus et participe au développement d’une économie autonome.
C’est pourquoi, la promotrice Folané pense qu’il faut valoriser le mérite de la femme battante au Burkina Faso et à l’internationale. Mais quels sont les critères pour être sélectionné ? A cette question madame Folané confie que les critères pour sélectionner une telle femme sont entre autres, avoir une expérience de 10 ans au maximum, avoir 10 employés sous sa botte et être du secteur informel. Sandrine Folané Ouédraogo, appelle donc les institutions nationales et africaines à soutenir les activités prévues et à explorer les mesures visant à encourager les femmes à s’impliquer davantage dans l’entreprenariat.
« Manque de cadre approprié »
Le choix du thème ici n’est pas un fruit du hasard. Par constat, les efforts et les appuis des institutions en question ne parviennent pas à toucher toutes les couches des femmes particulièrement celles en milieu rural. Et la conséquence c’est que beaucoup de femmes battantes sombrent toujours dans l’anonymat par manque de cadre approprié pour se rendre visible. Vouloir promouvoir ces femmes dans une telle atmosphère reste un casse-tête pour les uns et les autres. C’est donc dans cette optique que Africa Mousso veut tout faire pour les faire sortir de cette obscurité. Dans cette troisième édition, Sandrine Ouédraogo compte mettre l’accent sur la formation professionnelle et le suivi des femmes auprès des structures partenaires. C’est une question de former et renforcer les compétences des femmes dans divers domaines d’activités économiques, promouvoir et encourager les activités génératrices de revenus des femmes du secteur informel à faible revenu, etc. Le cadre d’expression et de promotion des activités féminines, le suivi et l’encadrement après formation de ces femmes avec l’appui des partenaires techniques et financiers et l’encouragement des femmes à s’auto employer et de susciter en elles le goût à l’autodétermination, sont les résultats attendus à la fin de cette cérémonie.
1 000 000 FCFA pour la femme leader 2019
La cérémonie est placée sous le parrainage du ministre du commerce Harouna Kaboré, de celui de l’habitat Maurice Bonanet, de l’ambassadeur du Burkina au Brésil, Aminata Sana/Congo et sous l’invité d’honneur du Larlé Naaba Tigré. Au programme, sont prévus une remise de don aux femmes nécessiteuses, une formation professionnelle de trois mois au profit des femmes, un diner gala, des prestations d’artistes (nationales et internationales) et par-dessus tout l’élection de la femme leader de l’année 2019 par vote électronique via téléphonie mobile et par un jury. Qui sera la femme leader de l’édition 2019 ? En tout cas 1 000 000 FCFA va flotter sur la tête de celle qui la sera. Rendez-vous est donc donné les 24 et 28 juin prochains au Pavillon le soleil levant du SIAO.
Jean Conombo
Burkina Demain