Sentiments de satisfaction partagés à la clôture

‘’Energies renouvelables’’, ‘’Sécurité alimentaire et nutritionnelle’’, ‘’pastoralisme’’. Ces termes en vogue, les Présidents de conseils régionaux (PCR) en avaient souvent entendu parler mais de si près comme lors de l’atelier de renforcement de leurs capacités des 13 Présidents sur le rôle des Collectivités Territoriales pour un accès durable des populations aux énergies renouvelables qualité, à une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable et à un élevage transhumant apaisé au Burkina Faso. C’était les 17, 18 et 19 juin 2019 à Bobo Dioulasso.

Sentiments de satisfaction partagés à la clôture

«Rôle des Collectivités Territoriales pour un accès durable des populations aux Energies Renouvelables de Qualité, à une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable et à un élevage transhumant apaisé au Burkina Faso».

C’est le thème de l’atelier national de renforcement des capacités qui a réuni les 17, 18 et 19 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, organisations de la société civile (OSC) engagées dans le programme Voix pour le changement (V4C), leurs partenaires ministériels et les 13 présidents de conseils régionaux du pays.

Ces termes à la mode d’‘’énergies renouvelables’’, de ‘’sécurité alimentaire et nutritionnelle’’, et de ‘’pastoralisme’’, les présidents de conseils régionaux du pays en avaient souvent entendu parler mais de si près lors de cet atelier de renforcement de capacités.

«Présidents de gouvernement locaux »

Le gouverneur des Hauts Bassins Antoine Attiou (au milieu) au cours de sa visite de courtoisie. A sa droite le président de l’ARBF Eric Tiemtoré et à sa gauche, le président du conseil régional des Hauts Bassins Célestin Koussoubé

«Nous avions l’impressions de les maîtriser  mais ici cela a été une véritable école pour nous. Nous avons beaucoup appris et nous allons travailler à les prendre en compte jusqu’à la fin de nos mandats respectifs», propos d’Eric Tiemtoré, président de l’Association des Régions du Burkina Faso, la clôture de l’atelier.

Un peu plus tôt, c’est Célestin Koussoubé, président du Conseil régional des Hauts Bassins qui exprimait toute sa joie d’avoir accueilli cette rencontre et la disponibilité d’aller dans les objectifs visés par les initiateurs.

Le président des travaux de l’atelier, abordant la question des couloirs de transhumance pastorale

A savoir favoriser une meilleure prise en compte par les conseils régionaux, des préoccupations des populations en matière d’accès aux matériels et services d’énergies renouvelables de qualité, de sécurité alimentaire et nutritionnelle, et de gestion apaisée des ressources et zones pastorales.

Une disponibilité des «présidents des gouvernements régionaux» comme les appelé le gouverneur Antoine Attiou venu les rendre une visite de courtoisie, qui ne pouvait que plaire à l’abbé André Toé, secrétaire exécutif de l’OCADES Dédougou, chef de file des organisations de la société civile (OSC) sur les thématiques en question.

Des engagements écrits pris par les PCR

La joie de l’abbé André Toé (en bleu et blanc, à droite) de recevoir les engagements écris des PCR

Comme le souhaitaient les organisateurs, des présidents de conseils régionaux ont pris des engagements signés noir sur blanc qu’ils devront s’efforcer à traduire en actes concrets d’ici la fin de leurs mandats En 2021. Et pour le suivi de la mise en œuvre de ces engagements à leur propre niveau, le président du conseil régional du Plateau central, Edmond Zida a été responsabilisé.

Entre autres résolutions, les PCR  s’engagent, au titre du financement des exploitations familiales à :

-plaider pour la décentralisation de la Banque Agricole du Faso dans les 13 régions d’ici fin 2020 ;

-contribuer à la diffusion de l’information sur les possibilités de financement des exploitations familiales au niveau local, des partenaires et lors des sessions ;

-plaider auprès de la CRA pour qu’elle organise et entretienne des concertations avec les IMF et les banques pour le financement adaptés du secteur agricole ;

-Inviter les IMF pour des communications lors des sessions des conseils régionaux.

Au titre du pastoralisme, les PCR s’engagent entre autres  à :

-plaider pour le transfert effectif des compétences et des ressources (financières et humaines) dans le domaine des ressources animales et halieutiques

-prendre en compte le secteur du pastoralisme dans les Plan régionaux de Développement et dans les budgets des CR ;

-plaider pour la relecture de la loi LORP (Loi d’orientation relative au pastoralisme) et la prise en compte de la décentralisation ;

-intégrer des activités de sensibilisation sur les médias en vue de régler au maximum les conflits liés au pastoralisme ;

-faire un plaidoyer à l’attention du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement pour une synergie d’action dans l’utilisation rationnelle des pesticides et des herbicides.

Enfin, au titre des énergies renouvelables, les PCR  s’engagent à :

-plaider  pour l’intégration des filières ER dans l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels (E.F.T.P) dans les régions.

-plaider pour que les CQP et BQP ER soient valorisés et pris en compte dans le cadre des recrutements de l’État et des Privés

-plaider pour que les CQP et BQP ER soient valorisés et pris en compte dans le cadre des recrutements  (fonction publique, Collectivités, Privé, OSC)

-plaider  auprès de l’Etat central pour un transfert effectif  des compétences et des ressources (budgétaires et humaines) dans le secteur de l’énergie dans les régions.

-plaider pour l’opérationnalisation des directions régionales et provinciales du Ministère  de l’Energie dans les régions

-prendre en compte des questions des ER dans la relecture des PRD, etc.

Nestorine Karama / Bobo

Burkina Demain

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