Charlotte Bancé /Kéré, présidente de la commission ad'hoc de l’arrondissement 5

La commission ad ’hoc de l’apurement du passif foncier urbain de l’arrondissement 5 de Ouagadougou a convié les hommes de média pour une conférence de presse, dans la matinée de ce lundi 1er juillet 2019. L’objectif de cette invitation, c’est de faire le point du déroulement de ladite commission depuis sa fonction.

Des membres de la commission ad ’hoc de l’apurement du passif foncier urbain de l’arrondissement 5 de Ouaga

Les membres de la commission ad ‘hoc du passif foncier urbain de l’arrondissement 5 était face à la presse ce 1er juillet 2019. Pour eux, ils ont entamé leurs travaux en trois grandes phases depuis leur prestation de serment. Ces travaux sont le dépouillement et l’analyse des requêtes, les sortis terrains pour collectionner des informations complémentaires (5 sortis) et les auditions dont 10 personnes. Selon Charlotte Bancé née Kéré, présidente de la commission de l’arrondissement 5, cette commission en question a reçu plus de 100 requêtes de la commission interministérielle chargé de l’apurement du passif foncier dont certaines doivent faire l’objet de vérification.

«Occupations illégales de parcelles»

Charlotte Bancé /Kéré, présidente de la commission ad’hoc de l’arrondissement 5

A écouter la présidente, le dépouillement et l’analyse de ces requêtes ont permis de faire la clarification de bon nombre de problèmes. Il s’agit notamment de la situation des personnes non recensées et n’ayant pas de preuves, ne serait-ce qu’une. Mathématiquement parlant, ces personnes sont plus de 28%. Il y a aussi la situation de multiples attributions (4%), la situation de régularisation de non lotis (27%), le problème des personnes qui se disent être attributaires et qui ne disposent pas de preuves (10%) et la problématique des occupations illégales des parcelles à usage d’habitation.

Et par-dessus tout, dit Mme Bancé, « nous rencontrons de problèmes qui nécessitent beaucoup d’informations ». Tels sont la panoplie de difficultés que la commission rencontre quotidiennement sur le terrain.  La véritable difficulté ici, c’est qu’il y a des documents que la mairie ne dispose pas et cela constitue un problème sérieux pour la résolution de certaines situations.

Cependant, a affirmé, Charlotte Bancé, les populations de leur côté attendent à ce que des solutions idoines soient prises pour résorber ce problème. Après les travaux, la commission compte faire des recommandations et des suggestions et il reviendra à l’autorité de trancher.

Commission ad’ hoc de 5 membres à l’arrondissement 5

En rappel, le gouvernement burkinabè a mis en place par décret, pris en conseil de ministres en décembre 2018, des commissions ad’ hoc chargé de l’apurement du passif foncier.

Elles sont sous le contrôle de la commission interministérielle et présidée par le Premier ministre lui-même. Celle de l’arrondissement 5 est composée de cinq membres dont deux ressortissants de la société civile jouant le rôle d’observateurs.

Ces membres ont pour mission de procéder à une recherche documentaire afin de réunir tous les documents relatifs aux opérations de lotissement ou de restructuration. Ils sont aussi chargés de faire l’état des lieux de l’occupation des terrains actuels.

Nicolas Bazié

Burkina Demain 

 

 

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