Dans le but de répondre aux préoccupations des populations du Burkina Faso, des formateurs participent du 10 au 13 juillet à Ouagadougou, à un atelier de formation dans le cadre de la politique du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).
La présente formation multi-acteurs se déroule à Ouagadougou avec l’experte en gouvernance ouverte, Asma Cherifi. Le processus d’élaboration du plan d’actions PGO a privilégié une démarche participative à travers l’implication des acteurs issus des départements ministériels, des institutions, des collectivités territoriales (CT), du secteur privé, des syndicats et partenaires techniques et financiers en vue de disposer d’un document consensuel conformément à la démarche du PGO. Quant aux Organisations de la société civile, elles ont été largement associées audit plan tout au long du processus d’élaboration et de sa validation. Pour Asma Cherifi, il y a 80 pays qui ont adhéré à ce partenariat et compte de nos jours à son sein, 3000 organisations membres. Donc, le Burkina Faso dans sa politique de promouvoir les principes de bonne gouvernance notamment la démocratie, la transparence, la redevabilité et la participation citoyenne, a, à l’instar des autres pays membres de cette initiative internationale intégré le réseau.
« Aborder avec sérénité les futures échéances »
A travers cette formation, dit Asma Cherifi, « nous allons nous adresser à la population, aux experts, aux forces vives de la société civile et aux acteurs publics et privés de média pour leur vision en termes de réforme des secteurs prioritaires. Selon Malick Lingani, président de l’association ‘’beog neere’’, cette formation est d’une grande importance, vu qu’elle va faciliter la tâche dans l’élaboration du deuxième plan d’action PGO. Les attentes à l’issue de la formation sont importantes, car pour le chef du département de la promotion de la bonne gouvernance, Sidi Barry, les outils qui seront vulgarisés, les connaissances qui seront engrangées permettront d’aborder avec sérénité les futures échéances en ligne avec l’élaboration du deuxième plan d’action nationale pour ce qui concerne le Partenariat pour le gouvernement ouvert.
Sidi Barry a aussi indiqué que les attentes à l’issue de cette formation, c’est d’être outillé et de maitriser la démarche méthodologique dans la conduite des consultations publiques afin de voir s’il y a lieu de mettre à la disposition des acteurs tous les moyens ou les connaissances nécessaires dans le but de conduire avec cohérence, pragmatisme ou professionnalisme les consultations publiques qui vont dans les 13 régions du Burkina.
Tidiane Sow
Burkina Demain