Le ministère des infrastructures a procédé ce mardi 16 juillet 2019, au lancement officiel des travaux d’amélioration de la Rocade Sud-Est du boulevard des Tansoba de Ouagadougou. Une route stratégique que le Japon veut réhabiliter afin de faciliter les échanges entre le Burkina Faso et les autres pays voisins.
Le président du Faso Roch Mark Christian Kaboré, le maire de Ouagadougou Armand Béouindé, le Haut-commissaire de la province du Kadiogo, le ministre de l’habitat Maurice Bonanet, celui de l’énergie Ismaël Ouédraogo, le ministère des affaires étrangères Alpha Barry, le Naaba Boulga de Karpala, etc. étaient les témoins oculaires du lancement officiel des travaux de la circulaire du SIAO. La réalisation de cette infrastructure, selon le maire de Ouagadougou, va améliorer la mobilité urbaine et réduira le temps de déplacement des populations.
L’Ambassadeur du Japon, Tamotsu Ikezaki d’ajouter que ce tronçon va permettre à Ouaga de respirer à grand poumon parce que pour lui, la mauvaise qualité des routes démunie les possibilités de mobilité des personnes et des biens, augmente les risques d’insécurités routières, freine les échanges commerciaux du pays et mine la coopération sous régionale surtout pour un pays comme le Burkina Faso.
A l’écouter, ce projet est la preuve que le Japon partage la vision du Burkina dans sa politique de développement économique. Le maire Béouindé dans son allocution a invité les entreprises qui doivent exécuter les travaux à mettre tout en œuvre pour assurer une exécution avec la qualité attendue et dans le délai contractuel requis.
L’objectif de ce projet, déclare le vice-président de l’Agence japonaise de coopération internationale Hiroshi Kato, est de réaliser un développement économique équitable entre les pays de la sous-région.
Cette infrastructure comprend le long de la rocade Sud-Est du boulevard de Tansoba un port sec (Ouaga inter) qui représente le point de départ des corridors (4 corridors) vers le port de Lomé au Togo, le port de Téma au Ghana, le port d’Abidjan, pour les pays ayant une façade maritime, et vers le Niger et le Mali, pour les pays enclavés. Après la réalisation de cette infrastructure moderne de 6,97 km, on sera sur une grande route de 5cm de grand bitume sur laquelle il y aura une couche immense de béton bitumineux en module spéciale de 5 cm également.
Cette route va comprendre 4 voies section chaussée, 2 voies cyclables, des panneaux de signalisation neufs, une amélioration des feux tricolores et une rénovation de l’éclairage, le tout dans un délai de 35 mois, soit 2021 la fin des travaux. Le consultant du projet est INGEROSEC Corporation, le contractant Dai Nippon construction et le sous-traitant de l’entreprise est SOGEA SATOM. Ce projet va couter au gouvernement japonais 5 800 000 000 de yen, soit environ 28 milliards de francs CFA.
L’Ambassadeur du pays du soleil levant (Japon) pense que l’exécution de ce grand projet sera un transfert de technologie au profit des entreprises burkinabè. Il a profité inviter les usagers de la route à la patience et surtout à se soumettre aux consignes de sécurité pendant les travaux.
Le ministre des infrastructures Eric Bougouma a conclu en rassurant les populations que ce projet n’est pas le dernier, car figurent au titre de l’année de croissance d’autres projets. « Nous attendons de bons résultats à la fin des travaux », a laissé entendre le Boulga Naaba de Karpala.
Nicolas Bazié
Tidiane Sow
Burkina Demain