La Coalition national des OSC pour la promotion des énergies renouvelables et l’accès à l’énergie durable au Burkina Faso (CNPDER-BF) tient, depuis ce lundi 22 juillet 2019 à Ouagadougou, son forum des acteurs. Objectif, présenter les résultats du programme voix pour le changement dans sa thématique Energies renouvelables, adresser les attentes des OSC vis-à-vis des décideurs politiques et enfin procéder à l’admission de nouveaux membres.
Les anciens et nouveaux membres de la Coalition national des OSC pour la promotion des énergies renouvelables et l’accès à l’énergie durable au Burkina Faso (CNPDER-BF) ont entamé ce lundi 22 juillet 2019 à Ouagadougou, leur forum des acteurs. Le forum, selon le directeur du Centre écologique Albert Schweitzer du Burkina (CEAS Burkina), Henri Ilboudo, devrait augurer de nouvelles perspectives dans l’extension et la consolidation des acquis.
Le gouvernement burkinabè a fait l’option claire d’une transition énergétique vers les énergies vertes et renouvelables avec singulièrement une orientation vers l’énergie solaire afin d’apporter une réponse au déficit structurel de l’offre et de réduire les prix, a affirmé le représentant du ministre de l’énergie, Kévin Sanou.
Amener le taux d’électrification nationale à 45%
Dans l’opérationnalisation de cette vision, dit Kévin Sanou, plusieurs actions concrètes sont entreprises. Il s’agit notamment de l’élaboration d’un cadre institutionnel et règlementaire favorable au développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la création d’un marché favorable pour assurer une plus grande accessibilité des populations aux équipements d’énergies renouvelables à travers des facilités offertes par les institutions bancaires et de micro finance.
Le but ici, c’est de faire passer d’ici à 2020, le taux d’électrification nationale à 45% avec une augmentation sensible des énergies renouvelables dans le mix énergétique et le taux de couverture électrique du territoire national à 85%. Certes, l’on veut offrir l’accès à une énergie propre et durable au Burkina Faso, mais force est de savoir que relever efficacement ce défi nécessite l’engagement des Organisations de la société civile (OSC).
L’énergie est incontournable
Le représentant du ministre Ismaël Ouédraogo a laissé entendre que le ministère sera toujours aux côtés de la coalition en vue de l’atteinte de l’objectif commun qui est l’édification du pays, d’un secteur de l’énergie porteur d’innovation, de prospérité partagée, d’inclusion sociale et de développement.
«Aucun développement ne peut se faire sans le secteur de l’énergie », a déclaré Mahamadou Badiel, coordonnateur du programme voix pour le changement. Dans cette dynamique, le directeur de CEAS Burkina conclura en indiquant qu’il ne faudrait pas que la CNPDER-BF travaille en vase clos mais qu’elle soit extravertie ou ouvert afin de mener à bien le combat pour aboutir à de meilleurs résultats. Le forum continue demain 22 juillet toujours dans la ville de Ouagadougou.
Tidiane Sow
Burkina Demain