Le secteur des énergies renouvelables au Burkina Faso est aujourd’hui un domaine dans lequel les jeunes ont de fortes chances de trouver de l’emploi voire même s’auto employer. A l’occasion de sa 6ème édition du business forum ou forum des affaires tenue, ce samedi 27 juillet 2019 à Ouagadougou, la Jeune chambre internationale (JCI) a exprimé son engagement à former les jeunes désireux pour exceller dans ce domaine.
Placé sous la présidence de Issouf Zoungrana, directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), le parrainage de Claude Sawadogo, PDG de SPC prestation, le co-parrainage de Olivier Zeba, sénateur de JCI et directeur commercial et marketing de telecel Faso, le business forum a eu pour thème « énergies renouvelables et opportunité d’emploi pour les jeunes. »
Que faire pour que les jeunes burkinabè en chômage (6,6% de la population active) aient du travail ? Telle est la question que tout le monde se pose dès que le soleil se lève. Selon le dossier de presse, le gouvernement fait des efforts pour venir à bout du problème d’emplois mais il demeure. Et c’est dans cette optique que la JCI veut contribuer au progrès des communautés en offrant aux jeunes la possibilité de développer les techniques de direction, la responsabilité sociale, l’esprit d’entreprise et de la solidarité nécessaire, pour effectuer des changements positifs. D’où le slogan de ses membres : « Be better » ou, soit le meilleur. Le président exécutif 2019 de la JCI, Jean Hubert Yoni a laissé entendre lors de son allocution que l’Etat ne peut à tout seul résorber les préoccupations des jeunes.
Dans le but de soutenir donc les initiatives du gouvernement en matière de lutte contre le chômage, la JCI se veut mettre en œuvre une série d’activités avec des thèmes ayant un lien avec le thème principal. L’objectif global de ce projet, c’est d’arriver, selon elle, à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables dans un contexte de réchauffement climatique mondial et de sceller aussi les possibilités d’emploi de ce secteur pour la jeunesse. Disons que les résultats attendus à ce niveau sont l’outillage de centaines de jeunes sur les thématiques liés aux énergies renouvelables, l’initiation de plusieurs jeunes aux métiers de ces énergies-là, etc.
C’est pourquoi parmi les activités prévues, ressort des témoignages et des rencontres B to B entre professionnels du domaine et des jeunes porteurs de projet. « C’est ce secteur qui peut amener le Burkina Faso à se développer. Et nous à notre niveau, voulons former 5000 jeunes dans ce domaine tout en respectant le genre, c’est-à-dire 2500 garçons et 2500 filles », a affirmé Issouf Zoungrana. Directeur général de l’ANEREE. Les formations initiées depuis un certain temps pourraient, selon Jean Hubert Yoni, booster, un tant soit peu la question cruciale de l’auto-emploi des jeunes et leur compétitivité dans un environnement professionnel en forte mutation.
Nicolas Bazié
Tidiane Sow
Burkina Demain