Le ministère de l’eau et de l’assainissement a tenu ce vendredi 2 août 2019 à Ouagadougou, une Assemblée sectorielle (AS) des projets et programmes du secteur « Environnement, Eau et Assainissement ». L’objectif de cette assemblée était d’apprécier les performances des projets et programmes de développement (PPD) afin d’évaluer leur contribution au développement économique et social du Burkina Faso et d’identifier les mesures globales et spécifiques à même de les rationaliser pour plus d’efficacité dans leur gestion de produire un rapport de performances.
C’était en présence du représentant du ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, de celui du ministère de l’urbanisme et de l’habitat et des partenaires techniques et financiers, que le ministre de l’eau et de l’assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo a déclaré ouvert l’assemblée sectorielle des projets et programmes « Environnement, Eau et Assainissement », ce 2 août 2019. L’exécution des projets et programmes de développement publics, véritables instruments de mise en œuvre des politiques, occupe, selon le ministre Niouga Ouédraogo, une place essentielle dans la mise en œuvre de la politique sectorielle et du PNDES.
Et dans l’optique donc de faire de l’investissement public, non seulement un levier important de croissance économique et de lutte contre la pauvreté mais aussi, pour améliorer l’efficacité des projets et programmes en vue d’un meilleur impact sur le développement, des instances de suivi de sa mise en œuvre ont été instituées dont les assemblées sectorielles, a dit le ministre Niouga.
Efficacité et bonne gouvernance
A l’analyse, il ressort que l’évaluation cumulée des deux années (2017-2018) présente un résultat moyen dans l’ensemble. En effet, à en croire monsieur Ambroise Ouédraogo, ce sont au total 29 projets et programmes de développement dont 23 au titre du ministère de l’eau et de l’assainissement et 06 pour le compte du ministère de l’environnement qui ont été évalués sur la base de critères et d’indicateurs de performance en relation avec l’efficacité et la bonne gouvernance.
Toutefois, précise-t-il, 07 projets ou programmes sont classés au premier rang et qualifiés de « vert ». Ce qui signifie qu’ils produisent des résultats visibles et ont un impact important sur le développement.
En ajout, 13 projets ou programmes sont au deuxième rang, donc « orange ». Dans ce cas, des projets ou programmes de développement produisent des résultats assez visibles et ont un impact moyen sur le développement. Enfin, 9 autres projets et programmes sont classés au troisième rang et sont qualifiés de « rouge ».
Ici, ces projets présentent tous les risques de non atteinte des objectifs qu’ils poursuivent. Et leurs résultats sont peu visibles et ils ont un faible impact sur le développement. Cependant, quand on observe de près les projets et programmes « rouge », certains doivent leurs contre-performances aux situations comme le contexte sécuritaire défavorables, l’insuffisance de ressources financières aux programmes (cas du programme SAAGA) et l’indisponibilité des sites d’aménagements.
Nicolas Bazié
Burkina Demain