Dans la soirée de ce jeudi 8 août 2019, le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, a organisé un panel autour du thème principal de la Journée nationale de l’arbre, dans la ville de Tenkodogo. L’objectif de ce panel est de présenter les enjeux ou les problèmes liés à l’environnement et les solutions pour y remédier.
Trois panélistes ont exposé sur le thème de la JNA dans la salle de conférence du conseil régional du Centre-Est, ce jeudi. C’était le lieu et le moment pour Souleymane Zéba, ingénieurs des eaux et forêts d’attirer l’attention de tous en leurs demandant qu’au sortir du panel qu’il y ait la volonté de bâtir un programme d’éducation dans le domaine de l’environnement.
L’exposé du ministre de l’environnement Nestor Batio Bassière consistait à mettre en exergue les enjeux liés à l’économie verte. Il a d’abord défini l’économie verte comme étant une économie qui entraine une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale. Et pour Richard Guillaume Toni, Chargé de mission au ministère de l’éducation nationale par ailleurs professeurs de Science de la vie et de la terre (SVT), l’économie verte est une exploitation des ressources naturelles. Alors, s’il en est ainsi, il faut de bonnes pratiques de l’environnement.
De bonnes pratiques qui vont avec la prise de conscience collective, les accords et les conventions. Et les caractéristiques d’une économie verte sont selon lui, sont le capital naturel et l’intérêt d’y investir. Le renforcement du partenariat et de la coopération, l’adoption de la stratégie nationale de l’économie verte, l’engagement dans le monde de la production, la mise en place de plus de 401 jardins sont entre autres les acquis que le ministre a fait ressortir dans son intervention pour ce qui est du secteur de l’environnement.
Changer de comportement
L’arbre a une très grande importance. En effet, c’est au travers de l’arbre qu’on peut favoriser la transition de l’économie vers une économie verte. Ce qui va permettre de booster un tant soit peu l’économie nationale à travers la collecte des impôts et des taxes par les entreprises vertes. Dans la généralité, l’arbre participe à la santé humaine et animale.
Pour que la protection de l’environnement soit une réalité et non un rêve lointain, le ministre a proposé une éducation environnementale. C’est dire qu’il faut dès l’école primaire enseigné les élèves sur l’importance de l’environnement. Quel instrument pédagogique faut-il donc utiliser ?
Le ministre pense qu’il faut plutôt informer les élèves, les parents ainsi que les autorités locales, sur les problèmes liés à l’environnement dans le pays. Richard Guillaume Toni d’ajouter que l’éducation concerne tout le monde. Il croit aussi qu’il faut renforcer les capacités des différents acteurs du domaine et former les jeunes en les amenant à changer de comportement vis-à-vis du secteur environnemental même si l’on reconnait que vouloir changer le comportement d’autrui est un véritable casse-tête.
La présente Journée nationale de l’arbre est placée sous le thème « arbre et éducation pour une économie verte ».
Nicolas Bazié à Tenkodogo
Burkina Demain