La campagne de reforestation pour la région du Centre-est a eu lieu ce 10 août 2019 dans le bosquet régional de la région, situé dans le village de Bassem Poéssim sur l’axe Koupéla-Tenkodogo. Par la mise en terre des plants dans ce bosquet, le Président du Faso a ainsi lancé officiellement la campagne de reforestation, édition 2019. Au total 2000 plants seront mis en terre dans le bosquet, dans le cadre de la première édition de la Journée nationale de l’arbre, placée sous le thème « arbre et éducation pour une économie verte ».
Le Président de la république Roch Marc Christian Kaboré a procédé ce 10 août 2019, à la plantation de plants dans le bosquet régional du Centre-est.
Selon Moussa Zerbo, président de la commission du développement rural, de l’économie et du changement climatique de l’Assemblée nationale, les autorités ont été très inspirées en instituant la journée de l’arbre. Il a donc apprécié positivement l’initiative.
Il a aussi profité les encourager de continuer dans cette lancée tout en informant que dans certains pays du monde, ce qui est entrepris pour la protection de l’environnement est tel qu’il est préférable pour le Burkinabè aussi de s’investir dans le domaine. Le Burkina Faso pour lui, était bien parti sous la révolution pour ce qui est de la protection de l’environnement mais malheureusement n’a pas abouti. Néanmoins, il pense que mieux vaut tard que jamais.
200 000 plants seront mis en terre sur le territoire national en 2019
A écouter Moussa Zerbo, la journée nationale de l’arbre pourrait être un tremplin pour pouvoir aider le peuple burkinabè à prendre conscience des réalités du moment. Mais la prise de conscience commence d’abord par les hautes autorités, a-t-il précisé. En effet, si ces premiers responsables savent qu’il y a nécessité de protéger l’environnement, de planter des arbres, il convient alors de saluer l’initiative à sa juste valeur.
Les interpellations antérieures des uns et des autres sur la protection de l’environnement ont été entendues ? « Oui, parce que nous avons été entendus en ce sens que détruire l’environnement n’est pas une chose qui est forcément bonne », a répondu le président de la commission du développement rural, de l’économie et du changement climatique.
En rappel, il est attendu cette année la mise en terre d’au moins 200 000 plants sur l’ensemble du territoire, dont 65 000 au niveau des sites sécurisés dans les chefs-lieux des treize régions. Dans le bosquet régional du Centre-Est, c’est au total 2000 plants qui seront mis en terre.
Nicolas Bazié
Burkina Demain