Le Réseau d’Initiative de Journalistes (RIJ) a lancé le vendredi 9 août 2019 le prix ‘’PaxSahel’’. C’est un prix qui récompense trois meilleures productions de journalistes liées aux conflits, selon les règles du Journalisme sensible au Conflit (JsC). Le comité d’organisation a, au cours d’une conférence de presse donner les conditions et les objectifs du prix.
Lancé pour la première fois en 2017, le prix PaxSahel du journalisme sensible aux conflits du RIJ est à sa troisième édition cette année 2019. Pour cette édition, en plus des journalistes du Burkina Faso, ceux du Mali et du Niger prendront part à la compétition.
Selon la coordonnatrice du RIJ, Romaine Zidouemba, le prix PaxSahel vise à « récompenser les trois meilleurs journalistes qui auraient fait preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information liées aux conflits selon les règles JsC ». Il s’agit de promouvoir l’excellence dans le traitement de l’information liée aux conflits.
Les œuvres en compétions sont celles produites en français entre le 1er décembre 2018 et le 31 octobre 2019. Pour les œuvres produites en langues nationales, précise la coordonnatrice, elles doivent être traduites en français. Les catégories d’œuvres en compétition sont celles de la radiodiffusion, de la télévision et de la presse écrite qui intègre celle en ligne. Elles concernent les reportages et les magazines. Les meilleurs de ces catégories repartiront avec chacun 500 000 milles et un ordinateur.
Ce prix s’inscrit dans le cadre du projet «appuis aux médias pour la prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso ». Le secrétaire général du RIJ, Mouonkoun Dabiré a lancé un appel au soutien de ce prix qui pour lui « contribue à la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».
Rappelons que Les objectifs du journalisme sensible aux conflits est de donner la parole équitablement aux différents acteurs ; être neutre et éviter de porter un jugement ; mettre l’accent sur les pistes de solutions, valoriser les actions de coopérations intergroupes et inter-pays etc.
Joachim Batao
Burkina Demain