L’édition 2019 du Semi-marathon International de Brazzaville distant de 21,100km a rendu son verdict ce 14 août avec la victoire d’Eric Semba chez les nationaux hommes et Félicien Mohiri Tiria, chez les internationaux hommes, sans oublier Cleme Mambeké et la kenyane Agnès Barsosio, respectivement chez les nationales et internationales dames, ceci à l’occasion des festivités marquant les 59 ans de l’indépendance du Congo.
Cette année, 40 athlètes africains venus de neuf pays et 656 nationaux ont été inscrits sur la liste des compétiteurs de la 16ème édition du semi-marathon International de Brazzaville (SMIB).
Monsieur Raymond Ibata, président du Comité directeur du SMIB, cette année, le plateau international a été très élevé comparativement à 2018 qui ne comptaient que 29 athlètes tout en précisant que cette compétition est née de la volonté du président, Denis Sassou N’Guesso de faire converger la jeunesse africaine vers un même objectif ; celui de consolider la paix, le brassage de la jeunesse et le vivre ensemble. Pour sa part, le ministre des sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouelondélé s’est réjoui du faîte que cette compétition a été arrimée aux festivités marquant l’indépendance du Congo.
Prédictions tombées à pic
Présentant le plateau international, Victor Baryton, le président de l’Association sport et Loisirs (ASEL), partenaire international, a insisté sur l’athlète rwandais Félicien Mohiri Tiria. Des prédictions qui sont tombées à pic. En effet, avec un chrono de 1h4‘02’’ et de 1h12’23’’, le Rwandais Félicien Mohiri Tiria et la Kenyane Agnès Barsosio ont occupé la plus grande marche du podium, respectivement en version masculine et féminine.
Après de différentes allocutions, le tour a été venu pour le président Denis Sassou N’Guesso de donner le coup d’envoi comme cela est de coutume chaque édition.
A l’instar des éditions précédentes, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), le sponsor officiel de la compétition, a encore apporté l’énergie du pétrole au sport. Avec un circuit de course de 21 km 100 conformément aux règlements de la Fédération congolaise d’athlétisme (FCA), mesuré officiellement selon les normes en vigueur ; le SMIB 2019 a aligné au départ près de 696 athlètes congolais et étrangers qui ont fait du rendez-vous de Brazzaville leur événement phare.
Sur le terrain, comme d’habitude, les athlètes congolais ont mordu la poussière face aux étrangers qui se sont imposés sur le plateau international dès le premier bouclage des 8 premiers kms. Outre le rwandais, le kenyan Mutai Kipkemboi avec un chrono de 1h05’30’’ et l’ougandais Toroitch Timothy, avec un chrono de 1h07’07’’ ont constitué le tiercé gagnant.
En version féminine, la première qui a franchi la ligne d’arrivée a été la kenyane Agnès Barsosio avec un chrono de 1h12’23’’, talonnée de près par sa sœur Stella Barsosio, la tenante du titre et médaillée de bronze en 2017 avec un chrono de1H14’33’’. La marche du podium a été refermée par l’éthiopienne rumen Mestawi qui a réalisé un temps de course de 1H18’45’’.
Semba et Mambéké chez les nationaux ont réédité l’exploit
Vainqueur au niveau national à Ouesso lors de la 12 ème édition , deuxième à Madingou lors de la 13 édition devant Ronny Ampion, Eric Semba a réédité son exploit de la 15 ème édition avec un chrono de 1h10’’33 ’, empochant ainsi le trophée et le chèque de 2 millions de FCFA devant Mael Okouéké, 3èmeen 2018, et Guelor Venzé, la surprise de cette édition, qui est arrivé en troisième position avec un temps de 1h12’’16’.
Du côté des dames, la palme d’or est revenue une fois encore à Cleme Mambéké, championne en 2017 et 2018, franchissant la ligne d’arrivée avec un chrono de 1h22’07’’. Ce tableau national féminin, a été complété, Ossu Wakeyi Jodèle, détentrice de la médaille d’or à Madingou et Gerluchérie Mantsoni, deuxième en 2017 à Brazzaville, respectivement avec un temps de course de 1H23’1’’ et 1h24’18’’.
A noter que, le SMIB est une initiative du président Denis Sassou N’Guesso qui a vu le jour en juin 2003.
Wilfrid Lawilla/ Brazzaville
Burkina Demain