Le Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a organisé ce 17 aout 2019 à Ouagadougou, sa 2ème conférence de presse .L’objectif de cette sortie médiatique est d’informer les populations sur les questions de santé.
Les conférenciers face à la presse
« La formation professionnelle des agents de santé à partir de la 6ème» ; «La santé au Faso, les solutions du MIDE ». C’est sous ces problématiques que le Mouvement des intellectuels pour le développement s’est entretenu avec les hommes de medias dans la matinée de ce 17 aout 2019.
A entendre Harouna Kindo, président exécutif national, le Mide est un parti qui prône le changement de mentalités et comme particularité qui le différencie des autres, on peut citer entre autre la valorisation des chefs coutumiers et leur accompagnement financier par l’Etat, l’exemption de politiques aux autorités coutumiers et religieux et la promotion d’actions réfléchies.
Il a rappelé que chaque trimestre, son parti échange avec la presse sur un problème d’actualité ; c’est ainsi que les questions sanitaires au Burkina Faso ont été évoquées ; juste pour faire un aperçu. Poursuivant son sermon, il a prêché la consommation locale, la formation professionnelle des agents de santé à partir de la 6ème.
« Efforts sanitaires n’atteignent pas leur but»
Selon Fréderic Yaméogo, le responsable chargé du civisme et de la citoyenneté, les efforts en matière de santé au Burkina Faso n’atteignent pas leur but. Et comme problèmes, il a souligné la cherté des soins, la mauvaise alimentation, les tabous religieux, l’insuffisance de formation, l’accessibilité au service de santé pendant la période hivernale et le manque de vocation des agents de santé. Refusant de s’inscrire dans des critiques viles, il reconnait qu’il y a des efforts qui sont faites mais cela reste toujours dans la limite de l’accessibilité à tous, a-t-il conclu.
«Le Mide n’est pas un donneur de leçon»
Après avoir posé la problématique, Micael Lompo responsable chargé des questions de santé a précisé que le Mide n’est pas un donneur de leçon. Et de proposer comme pistes de solution, la création de clinique mobile, le concept 8000 villages, 8000 ambulances, 8000 CSPC ; la disponibilité des produits pharmaceutiques, la valorisation et l’encadrement des tradi-praticiens et leurs produits et le financement de la recherche endogène…
Pour Gisèle W Hortense Oubda, responsable de la promotion de la femme et de l’enfant, si toutes ces préoccupations ne sont pas prises en compte, les conséquences sont par exemple l’accroissement du taux de mortalité, les migrations, le blocage de l’économie nationale, la pauvreté.
Il convient de rappeler que le MIDE a tenu sa 1ére sortie de presse le 11 mai 2019 sous le thème de « l’agriculture ».
Amir Théophane Tiendrebéogo
Burkina Demain