Le comité d’organisation de M’buud Maracana a organisé la finale de la 2ème édition de cette compétition, dans l’après-midi de ce dimanche 22 septembre 2019 à Ouagadougou. Il s’agissait donc pour le promoteur de la compétition Stanislas Goungounga, de mobiliser les jeunes, à travers un jeu, afin de faire passer un message interpellateur qui se résume en un mot : le respect.
Placé sous le patronage de Simon Compaoré, président par intérim du MPP, le parrainage de Salifo Tiemtoré, ministre de la jeunesse et de Clémentine Loule Dabiré, épouse du premier ministre, marraine de la cérémonie, le co-parrainage de Clément Sawadogo, conseiller spécial du président du Faso, c’est avec joie et satisfaction que les équipes féminines et masculines se sont amusées, ce jour, sur le terrain ‘’Moussa PP’’ de Dagnongo.
« Pour ma patrie, le Burkina Faso, je cultive le respect du bien public et de la loi », c’est ce thème qui a été retenu pour la deuxième édition de la grande finale M’buud Maracana en cette année 2019. Pour le patron de la cérémonie Simon Compaoré, la vie quotidienne au Burkina Faso est rythmée de joie et de tristesse ; et il est plus que jamais nécessaire d’organiser de tels jeux, une stratégie pour pourvoir surmonter les problèmes auxquels l’on est confronté.
Concernant le thème retenu, le promoteur explique que les Burkinabè font face à des phénomènes tels que le terrorisme et l’incivisme. Pourtant pour combattre ces fléaux, il faudra pour lui, respecter les règles de la société. Mais comme « le football est un sport fédérateur » et attractif, monsieur Goungounga a jugé bon de passer par lui, afin de mieux sensibiliser les jeunes sur le respect desdites règles.
Dans cette grande finale, deux équipes féminines se sont de prime à bord affrontées. Il s’agit notamment de ASEC et des Etincelles. Le coup d’envoi est donné par monsieur Simon Compaoré. Une fois en jeu, les Etincelles vont refroidir le sang des joueuses de l’ASEC avec un but à zéro, à la première mi-temps. Les ‘’nupogsé’’ ou les applaudissements des spectateurs ne se sont pas faits attendre.
En effet, la joie était au rendez-vous parce que tout le monde se sentait dans sa peau. 30 minutes plus tard, l’arbitre siffle la fin de la première mi-temps. A la reprise, c’est-à-dire après 15 minutes de repos animé par un artiste musicien, l’ASEC a tenté à plusieurs reprises d’égaliser le match, mais le déterminisme de son adversaire était considérable. Finalement, ce match musclé est fini par 1 à 0. Les Etincelles remporte la coupe avec une somme de 200.000 F CFA plus un trophée, grâce au talent de « la meilleure joueuse » Adèle Kaboré. Quant à l’équipe vaincue, elle a remporté un trophée plus une somme de 75.000 FCFA.
Après ce beau spectacle avec les deux équipes féminines, c’est le tour des garçons de montrer leurs savoir-faire. Deux équipes de renom, en l’occurrence Pylône. FC et Flèche d’or, font leur entrée de jeu. Avec elles, il fallait bien ouvrir ses yeux et se concentrer pour bien suivre ; question de ne pas rater un seul épisode des dribles et passements des jambes des deux camps. Pour pouvoir marquer un but, il fallait la « croix et la bannière », car les deux équipes étaient super fortes. Mais comme l’on veut coûte que coûte un vainqueur, Pylône. FC dominera Flèche d’or d’un but à zéro, jusqu’à la fin du match, suite à une Flèche d’or qui a marqué contre son camp. C’est ce que l’on appelle en football « autogoal ». Pylône. FC rempli alors ses poches avec 200.000 F CFA plus un trophée. L’équipe adverse, elle, a empoché 125.000 F CFA plus aussi un trophée. Dans l’ensemble, la fête a été belle avec la présence des agents de sécurité du groupe d’auto-défense Koglwéogo. Est-ce une manière de rendre hommage à Simon Compaoré, lui qui était autrefois appelé « chef suprême des koglwéogo » ? Rendez-vous est donné l’année prochaine pour la 3ème édition.
Jean Conombo
Burkina Demain