Les dirigeants et des hautes personnalités du monde ont joint leur voix à celle des Français pour rendre un dernier hommage à l’ancien président français, Jacques Chirac, décédé le 26 septembre dernier à Paris et inhumé ce 30 septembre. Parmi les dirigeants présents, on a noté la présence, par exemple, du président russe, Vladimir Poutine, de l’italien, Sergio Matarella et de Denis Sassou- Nguesso de la République du Congo.
Les adieux à Jacques Chirac ont rassemblé quelques 80 chefs d’Etat et de gouvernement en l’église Saint-Sulpice, ce lundi 30 septembre, aux côtés du président Emmanuel Macron et de trois autres ex président français. Après les invalides, le corps de celui qui a marqué la vie politique française pendant près de cinquante ans, mais aussi le continent africain a été conduit en l’église Saint-Sulpice.
L’un des premiers chefs d’Etat en Africain à avoir réagi à la nouvelle du décès de Jacques Chirac, Denis Sassou Nguesso ne voulait pas garder la distance avec celui qu’il a considéré comme son ami personnel, l’ami du Congo et de l’Afrique.
C’est pour cela que le chef de l’Etat congolais a tenu à faire le déplacement de Paris où il a assisté à la messe célébrée en hommage à Jacques Chirac. Célébrée par Monseigneur Michel Aupetit, entouré de nombreux évêques et prêtres français, la messe a débuté à 12 h, en présence d’illustres figures du monde politique français, européen, américain et aussi africain.
A la fin de la messe, la dépouille mortelle de Jacques Chirac ait quitté l’église Saint-Sulpice, alors que les chefs d’Etat et autres personnalités triés sur le volet ont pris la direction du palais de l’Elysée pour un déjeuner offert par le couple Macron. Ce couple qui a chaleureusement accueilli Denis Sassou N’Guesso au perron de l’Elysée.
Le décès de l’ancien président français a suscité une vive émotion chez Denis Sassou N’Guesso qui s’est dit « vraiment bouleversé par la nouvelle ». Lui qui a gardera de l’illustre disparu « le souvenir de sa visite d’Etat à Paris en pleine cohabitation Mitterrand-Chirac ».
L’occasion avait en effet permis à Denis Sassou N’Guesso réaliser le président Chirac était « une forte personnalité », déclarait-il sur RFI dès l’annonce de la mort «Chirac l’Africain».
Wilfrid Lawilla/ Brazzaville
Burkina Demain