Le deuxième dialogue politique du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), tenu du 24 au 26 septembre 2019 à Malabo, en Guinée Equatoriale, aura tenu toutes ses promesses. Au cours de la conférence de presse tenue jeudi 26 à l’issue de la clôture, Cheikh Bedda, directeur du département Infrastructures et énergie de la commission de l’Union africaine (UA), s’est félicité du bon déroulement de l’évènement, la qualité de la participation et des conclusions.
Cheick Bedda, directeur du département Infrastructures et énergie de la commission de l’Union africaine (UA) a été sans doute l’un des acteurs majeur du deuxième dialogue politique du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), tenu du 24 au 26 septembre 2019 à Malabo, en Guinée Equatoriale. Avec son chef de l’unité d’information, Yagouba Traoré ont été au four et au moulin tout au long des trois jours de pourparlers sur la question des infrastructures sur le continent.
Rectificateur des dérapages
Ainsi que lorsque survenaient des dérapages au cours des interventions, c’est le directeur Bedda qui est intervenu plus d’une fois pour clarifier, remettre les choses à leur place, dans leur contexte. Par deux fois s’est montré diplomatique pour ménager d’une part la Gambie lorsqu’un orateur a assimilé Banjul à une ville sénégalais et le Maroc de l’autre, lorsqu’un autre a évoqué l’introduction de voies sahraouies dans la liste des axes routiers sans mentionner la requête de Rabat sur le sujet.
Par ailleurs, à un moment donné, certains délégués ont voulu trop charger la commission de l’UA sur ce qu’elle devait faire sur tel ou tel aspect des infrastructures, en ce qui concerne notamment le deuxième plan d’action prioritaire devant couvrir la période 2021- 2030. Là-dessus M. Bedda a beaucoup insisté sur les responsabilités, les rôles que devraient jouer les différentes catégories d’acteurs : Etats membres, UA, ses partenaires.
Sur l’initiative «Desert To Power»
Interrogé sur la possibilité de retrouver l’initiative «Desert To Power» dans la liste des projets du PIDA PAP 2, le directeur Bedda a joué la carte de la prudence, arguant qu’il ne pouvait préjuger de rien sur la question, vu que les critères de sélection ne sont pas encore totalement arrêtés.
En d’autres termes, il a laissé entendre que rien n’est encore exclu, ni acquis pour l’initiative «Desert To Power». Elle pourrait bien faire partie de la liste si les Etats concernés travaillent dans le sens des critères qui seront arrêtés.
Globalement, Cheikh Bedda s’est félicité du bon déroulement de ce deuxième dialogue politique sur le PIDA , de la qualité de la participation des acteurs et des décisions prises. A l’en croire, les choses évoluent dans le bon sens car les décisions prises au cours du dialogue viennent conforter les initiatives en cours visant une meilleure préparation du Plan d’action prioritaire 2 du PIDA. Et d’exhorter les uns et les autres à rester mobiliser pour la réussite des autres étapes menant à la deuxième phase du PIDA.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain