La coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat (CONAJEC) a procédé, ce jeudi 7 novembre 2019 à Ouagadougou, à l’ouverture officielle de sa 4ème conférence nationale sur le changement climatique. Un changement climatique que certains jugent de génocide environnemental, et l’association dans sa politique veut contribuer à sauver l’humanité de l’ornière, vu que développer le monde d’aujourd’hui, c’est de prendre à-bras-le-corps les questions environnementales.
Placée sous le thème « changement climatique investissement vert et gestion durable des terres, quelles contribution et opportunités pour la jeunesse », c’est dans la matinée de ce jeudi 7 novembre 2019 à Ouagadougou, qu’a débuté la conférence nationale sur la métamorphose considérable de dame nature. Cette conférence selon Paul Guigmdé, représentant le ministre de l’environnement, est un engagement certain de la jeunesse qui ne recule pas face aux défis environnementaux.
Et d’ajouter que l’impact du changement climatique est perceptible dans tous les domaines à savoir l’agriculture, l’élevage, les eaux, les ressources humaines, etc. Il y a donc nécessité pour les jeunes d’agir à temps pour sauver ce qui reste encore car, développer le monde d’aujourd’hui, c’est agir sur l’environnement, a confié le représentant du ministre.
A en croire le représentant pays de l’agence des nations unies en charge des questions du développement local et des financements inclusifs, Hermann Messan, Cette conférence est une initiative des jeunes par les jeunes et c’est pour pouvoir résoudre et trouver des solutions aux différents défis du changement climatique que l’agence en question a décidé d’accompagner ces jeunes dans leur vision de sauver la nature. Pour que les choses aillent bon train, il faudrait former les jeunes, faire d’eux des mobilisateurs car, dit Konan Aboubakar Lougué, coordonnateur général de la CONAJEC, ils sont les acteurs clés de la lutte contre le changement climatique.
« Nous devons donc avoir une voix unifiée à travers les défis que nous avons en commun », a conseillé M. Lougué. Au programme de cette conférence, sont prévus des panels, conférences et des ateliers. Et les résultats attendus à l’issue des trois jours de travaux de cette conférence (les 7, 8 et 9 novembre) doivent être importants parce que, l’on veut des jeunes responsables, résilients qui peuvent poser des actes concrets sur le terrain.
Nicolas Bazié
Burkina Demian