Le Centre panafricain pour la gouvernance des ressources extractives (CPGRE), en partenariat avec le Centre pour la gouvernance démocratique Burkina Faso (CGD) ont, lors d’un atelier débuté ce 12 novembre 2019 à Ouagadougou, discuté de la problématique du respect des droits de l’homme dans le secteur minier.

Le CPGRE et le CGD sont en conclave depuis ce depuis ce 12 novembre dans la capitale burkinabè. Initié pour une durée de 48 heures, l’atelier va permettre de parvenir à une meilleure sauvegarde et respect des droits de l’homme, si on en croit le directeur exécutif du CPGRE, Basile Kaboré. En effet, dans les termes de références de l’activité, il ressort que la question des droits de l’homme dans les activités extractives constitue de nos jours un défi majeur au Burkina, à l’instar des autres pays à fort potentiel minier.

On constate aussi que certaines entreprises ou opérateurs miniers ne prennent pas totalement ou suffisamment en compte les droits de l’homme ; ce qui entraine des répercussions négatives dans leurs activités. Et pour le cas du Burkina, on peut mentionner les dommages environnementaux causés par l’orpaillage, le travail des enfants sur les sites artisanaux, la prostitution, les maladies sexuellement transmissibles, le non-respect de la législation sur le travail, etc.

Des améliorations à faire

Pour tout dire, le problème des droits de l’homme selon Basile Kaboré est un combat et qu’il faut toujours rester en veille. C’est pourquoi selon son propos, il était nécessaire que le centre panafricain pour la gouvernance des ressources extractives organise cet atelier tout en mettant le grappin sur la thématique des droits de l’homme, dans les réflexions qui seront menées. Monsieur Kaboré a continué en indiquant que la situation au Burkina Faso est appréciable mais toujours est-il qu’il y a encore des améliorations à faire car dit-il, il faudra arriver à concilier à la fois prospérité des affaires et respect des droits humains.

Des dispositifs mis en place

Dans cette dynamique, le représentant régional adjoint du haut-commissariat aux droits de l’homme pour l’Afrique de l’Ouest, en l’occurrence Daniel Akiébo, s’est dit fier de l’initiative du gouvernement pour encadrer l’exploitation artisanal de l’or au Bunkina. « Des dispositifs sont mis en place pour ce qui est du respect des droits humains dans le secteur minier », a rassuré Magoula Nombré, inspecteur général de service du ministère de mines et des carrières, représentant le ministre de tutelle. A l’écouter, il reste maintenant à veiller sur l’application desdits dispositifs. En épilogue, il revient aux dirigeants des Etats africains en général et du Burkina Faso en particulier, de veiller au respect strict des droits de l’homme sur les sites miniers.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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