La nation burkinabè a, à travers une cérémonie de décoration, traduit ses reconnaissances dans la matinée de ce 10 décembre 2019, à 120 personnes de la région qui se sont distinguées. Venus nombreux à la place de la nation de la ville de Tenkodogo, ils ont reçu leurs récompenses des mains des différentes autorités qui ont pris part à la cérémonie.
Sur les 120 récipiendaires ,28 personnes sont faites ordre de l’étalon, 52 ordres du mérite, 22 médailles d’honneur des collectivités territoriales et 18 reçoivent la médaille de l’ordre spécifique.
« En vertu des pouvoirs qui me sont conférés je vous fais…… », c’est sous ce refrain que les 120 personnes ont été décorées, ce matin à Tenkodogo, à l’occasion de la célébration du 11 décembre 2019. « Je suis très contente, ça me fait vraiment honneur », a déclaré la restauratrice Georgette Thiombiano qui pense d’ailleurs que si elle a été médaillée de l’étalon, c’est parce qu’elle a peut-être beaucoup travaillé, comme par exemple faire des camps vacances cuisines à l’endroit des filles de la ville de Fada N’Gourma. Comme si on venait d’annoncer que les Etalons du Burkina ont battu les Eléphants de la Côte d’Ivoire en finale, c’est avec cris de joie que les connaissances de madame Georgette Thiombiano l’ont félicité pour la distinction.
Médaille frapper a la poitrine, le conseillé d’agriculture Lamoussa Jules Sidbeogo, après plusieurs année d’attente est enfin fait chevalier de l’ordre du mérite. Pour ce récipiendaire, c’est à cause du travail rendu à la nation qu’il été décoré. En effet, selon lui, il a passé 36 ans a œuvrer pour la nation. Et d’ajouter que malgré qu’il soit proche de la retraite, il compte doubler d’effort car, le mérite est une invite à plus d’ardeur dans le travail. Il a laissé d’ailleurs entendre que souvent si l’on n’est pas d’un certain bord politique, il est difficile d’avoir une décoration même s’il le mérite.
Est-ce une façon de dire que la décoration est politisée ? Si pour certains c’est leur première fois qu’on reconnaisse la qualité de leurs services, pour le vieux Sidbeogo c’est le contraire. « Cela fait maintenant ma quatrième proposition et ça toujours été rejetée à un certain niveau », a-t-il conclu, se félicitant de l’avoir eu en fin.
Nicolas Bazié
Burkina Demain