Tenkodogo, une ville située à 182 km de la capitale burkinabè, bat son plein depuis maintenant trois jours, à l’occasion de la célébration du 59ème anniversaire de la fête nationale de l’indépendance.
De la place de la foire aux bordures des voies en passant par le marché, ce sont des milliers de personnes qui font des va et vient de tous les côtés. Si certains sont là pour des achats, d’autres par contre viennent toucher du doigt l’ambiance qui est sur le terrain. Ce 9 décembre 2019, 2 jours avant la date proprement dite de la fête, que du monde ; ce qui prouve que l’esprit festif se fait sentir dans les différentes rues de la cité.
La cité de Zoungrantenga est prise d’assaut par des gens venus d’horizons divers pour commémorer le 11 décembre 2019. Selon Sini Zarata, vendeuse de bissap, « tout est au rendez-vous, donc la fête est belle. Il reste maintenant à implorer la grâce de Dieu pour que cette fête finisse comme prévue ». Elle a profité inviter tout le monde à sortir massivement pour le 11 décembre 2019. Elisé Koudougou, un habitant de la ville de Tenkodogo, lui, a avoué que c’est la première fois qu’il y ait un tel engouement dans la ville. Il se dit donc fier de la célébration de la fête nationale dans toute sa forme. Concernant les infrastructures réalisées dans les différents secteurs, monsieur Koudougou croit à un acte salutaire de la part de l’Etat. Par ailleurs, vue les attaques terroristes à ne pas finir qui font couler le sang des innocents, ces dernières années au Burkina Faso, commémorer cet évènement dans la sobriété est très sage, si on en croit certains Tenkodogolais.
Parlant d’un « 11 décembre inégalable et inégalé », nombres sont ces habitants de la cité de Zougrantenga qui croient à cette déclaration. En effet, à voir l’axe Tenkodogo-Cinkansé jonché de commerçants de produits de tout genre, à compter les entreprises comme orange-Burkina, ONATEL, Telecel, etc. qui font de la promotion de leurs produits, on imagine l’esprit festif qui anime la ville. En plus, dans les maquis, la musique perce les tympans, la boisson coule à flot. Et c’est ceux qui savent faire les jeux de reins qui sont sur les pistes de dance. Ce qui conclut que les jeunes de la région voient la sobriété sur un autre angle.
Nicolas Bazié
Burkina Demain