Le moment tant attendu est enfin arrivé ce mercredi. En effet, ce 11 décembre 2019 qui marque la célébration de la fête nationale de l’indépendance a eu lieu comme annoncé, à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, ville de la princesse Yennega. Curieux de suivre la parade des militaires, des paramilitaires et des civils, ce sont des centaines de milliers de personnes qui ont inondé l’aire du défilé dans la cité de Zoungrantenga.
Ce jeudi 11 décembre 2019 était un jour pas comme les autres, dans la cité de Naaba Gingimpolé. Sur la voie principale qui traverse la ville, la circulation se ralentissait et disparaissait dans un espace libre plein que de personnes et d’engins de toutes marques. Le défilé de la femme moaga, dioula, peulh, bissa et yaana a marqué le début de la cérémonie. Telle est une autre manière de valoriser la culture burkinabè. Après le défilé des civils ainsi que celui des ministères, des institutions et des entreprises, sous la fanfare de l’armée de terre, c’est la parade militaire qui a mis officiellement fin à la cérémonie.
L’armée de terre, la garde présidentielle, l’école militaire du royaume du Maroc, l’école militaire Georges Namoano de Pô, les anciens combattants, la police nationale, les majorettes de la commune de Ouagadougou de par leur passage devant les autorités, sous les fanfares de l’escadron de musique de la gendarmerie, ont provoqué un standing ovation de tous les côtés.
Par ailleurs, vue que le Burkina Faso est dans une guerre contre le terrorisme, tout s’est passé dans la sobriété comme prévu. Pour chaque intervenant c’est une réussite qu’il faut saluer. « Tout s’est bien passé et nous sommes contents », a dit Nonkani Issouf. « C’était propre », a ajouté Aïcha Balima.
Pour le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, le présent se nourri de l’histoire. Il faut donc s’attraper la main dans la main pour faire face au terrorisme. « Nous devons garder le courage parce que nous sommes certains que nous allons gagner le combat contre le terrorisme », a conclu Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, président du conseil des ministres, chef suprême des armées. L’autre moment fort de la cérémonie est aussi l’élévation de l’académie royale militaire du royaume du Maroc, à la distinction de commandeur de l’ordre de l’étalon.
Pour rappel, le 59ème anniversaire de la fête nationale de l’indépendance est célébré en même temps que la commémoration des 100 ans d’existence du Burkina Faso. D’où le thème : « Cent ans de la création du Burkina Faso : devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-nation. » Rendez-vous est donc pris en 2020 dans la région des Cascades, pour le 60ème anniversaire.
Nicolas Bazié
Burkina Demain