L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a clôturé son atelier de validation des outils de contrôle technique, économique et financier du régulateur, ce vendredi 20 décembre 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cet atelier va en droite ligne avec la mise en œuvre des missions de l’ARSE, en l’occurrence celles liées à la mise en place de ses outils de régulateur.
Débuté jeudi 19 décembre 2019, l’atelier de validation des outils de contrôle technique, économique et financier de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a pris fin ce vendredi 20 décembre à Ouagadougou. Au cours des 48 heures de réflexions, de discussions et de propositions, les participants ont formé cinq sous-groupes de travaux. La régulation technique de l’énergie, la qualité des services dans le secteur énergétique, la question de planification et de tarif de l’énergie, les informations à collecter dans le domaine de l’énergie, le contrôle du régulateur dans les centres d’énergies sont entre autres, les documents sur lesquels les sous-groupes ont mené leurs réflexions.
A écouter donc le directeur technique de l’ARSE Alassane Tiemtoré, les résultats des travaux ont été à la hauteur des attentes. « Avec l’expérience que nous avons, nous avons adapté beaucoup d’outils à nos contextes », a indiqué M. Tiemtoré, précisant que le problème n’est pas d’élaborer les outils en question mais de les mettre en œuvre.
Et la présidente de l’ARSE Mariam Nikièma de remercier l’ensemble des membres des cinq groupes de travail, pour leur engagement et surtout pour la qualité des résultats auxquels ils sont parvenus. Elle a aussi rassuré les uns et autres qu’avec les outils de contrôle à disposition, l’ARSE est amenée à faire un bond qualitatif dans le cadre de son opérationnalisation. Grâce à ces outils-là, Mme Nikiema croit que le secteur de l’énergie sera « positivement » impacté du point de vue de la gouvernance et de la qualité du service offert aux consommateurs de toutes catégories confondues.
Pour elle, quand on parle d’outils de contrôle, il faut savoir qu’ils sont déclinés dans un manuel de procédure. Et le régulateur dans cette dynamique joue le rôle de contrôle et de suivi des activités du secteur de l’électricité.
Ainsi, l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie du Burkina, selon sa président Mariam Nikiema, s’assure par exemple que l’accès aux réseaux électriques s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires.
Nicolas Bazié
Burkina Demain