Condamné à 2 mois avec sursis ce jeudi à l’issue de son procès au tribunal de grande instance de Ouagadougou, l’activiste franco-béninois anti franc CFA Kémi Seba en est ressorti plus virulent que jamais.
«Personne sur cette terre ne pourra nous empêcher de dire ce que nous pensons. Et il faut qu’ils comprennent que la prison, c’est la 4e fois qu’on m’y envoie et à chaque fois j’en ressors plus fort. Même si on me tue, la jeunesse africaine est bien plus déterminée qu’on ne peut l’imaginer. Donc, rien et ni personne ne nous arrêtera», Propos de Kémi Seba recueillis par nos confrères de Lefaso.net, à l’issue du verdict de son procès tenu ce jeudi au tribunal de grande instance de Ouagadougou. Verdict qui condamne l’activiste franco-béninois anti franc CFA à deux mois avec sursis.
Mais, cet épisode de Ouaga semble le galvanisé dans son combat, lui qui a déjà été expulsé des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire. «Je ne regrette absolument rien de ce que j’ai dit. J’assume chaque mot, chaque lettre. Quand nos présidents continueront à recevoir des forces néocoloniales françaises, il y aura une jeunesse africaine qui prendra ses responsabilités peu importe le prix à payer», a-t-il encore martelé au sortir du tribunal. Il n’entend pas lâcher prise dans son engagement. «L’Afrique ou la mort», a-t-il conclu.
Burkina Demain