L’association ’’Les Fasoïstes’’ envisage accompagner environ 500 jeunes entrepreneurs à travers des mentors, en leurs octroyant la somme de 100.000 FCFA. Appelée « une commune, un mentor », cette manière de faire a pour objectif de résorber le taux du chômage sur toute l’étendue du territoire national. L’annonce a été faite, ce jeudi 26 décembre 2019 à Ouagadougou, lors d’un point de presse organisé par l’association en question.
Convaincus que l’entrepreneuriat des jeunes ne peut se faire sans un accompagnement, le président national de ‘’Les Fasoïstes’’ Serge Compaoré et ses collaborateurs ont annoncé, ce jeudi matin, vouloir réduire le chômage à travers un projet dénommé, « une commune, un mentor ». Cette initiative faut-il le rappeler vise à accompagner au moins 500 jeunes, dans le pays à hauteur de 100 000 FCFA pour des projets mineurs.
En ajout, ce sont au total 12 activités que l’association ‘’Les Fasoïstes’’ souhaite mener dans l’année 2020. Parmi ces activités, on peut citer le lancement d’une maison de l’emploi sous forme de site virtuel sur l’employabilité, des soirées foraines de partage d’expérience en matière de modèle de réussite de jeunes, des rencontres mentoring au niveau national, régional et communal, etc.
Selon les dires du président Serge Compaoré, l’association compte identifier de fortes actions à mener courant l’année 2020, en faveur de la promotion de l’entrepreneuriat, de l’employabilité et du leadership en milieu jeune.
Et cela est dû au fait que le pays est confronté à plusieurs défis majeurs comme l’augmentation rapide de la population en âge de travailler et les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes, l’importance des emplois informels, la faible proportion d’emplois formels dans les secteurs privé et public, la faible accumulation du capital humain ainsi que les fortes inégalités de genre reflétées par les inégalités d’accès à l’emploi. Cette vision à l’entendre, considère la corrélation établie entre le faible accès aux ressources financières des jeunes et la délinquance juvénile.
A en croire monsieur Compaoré, l’appui va se concrétiser par la sélection des jeunes créateurs d’entreprise, la formation à l’entreprenariat des jeunes, le financement des jeunes entrepreneurs et le suivi-accompagnement après financement. Le parrain de l’association El Hadj Omar Yugo, par ailleurs vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, va dans cette dynamique avouer que le développement d’un pays dépend des jeunes, avant de préciser que l’autonomisation féminine est importante pour ce développement-là.
Pour rappel, cette conférence de presse a été accompagnée d’une assemblée générale de l’association, pour l’examen et l’adoption du programme d’activités de l’année 2020 dont le thème était : « Quelle stratégie pour l’émergence du leadership et de l’entrepreneuriat des jeunes ?»
Nicolas Bazié
Burkina Demain