Le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a organisé, ce 30 décembre 2019 à Ouagadougou, la première session du Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation (HCNRSI). L’objectif de cette rencontre, c’est de fixer le cadre et tracer les directives dans lesquelles le haut conseil va opérer.
C’est ce 30 décembre 2019, dans la capitale du pays des hommes intègres, que le Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation a tenu sa toute première session sous l’égide du Ministère de l’enseignement supérieur. Comme on le dit en science sociale, celui qui ne sait pas ce qu’il cherche ne sait pas ce qu’il trouve. C’est ainsi que le HCNRSI a été mis en place pour favoriser la recherche et l’innovation au Burkina Faso.
Pour Alkassoum Maiga, ministre en charge de l’enseignement supérieur et représentant du Premier ministre, président du HCNRSI, il faut produire de la recherche, il faut produire du développement mais le développement ne peut se faire que lorsque vous avez d’abord un capital humain bien formé , bien renforcé pour déjà produire mais aussi pour avoir des résultats de recherche et de l’innovation qui peut se mettre au service du développement.
La présente session du HCNRSI va permettre aux participants de mener la réflexion sur la prospective, de donner des orientations, selon le ministre Maiga. ils peuvent donner pour qu’on puissent avoir une unicité » dixit le ministre de l’enseignement supérieur.
L’Académie nationale des sciences, arts et lettres est au service du haut conseil parce qu’ils poursuivent plus ou moins les mêmes objectifs, a souligné Paco Seremé, président de ladite académie. Pour lui, une institution qui se met en place doit avoir des textes clairs pour son orientation; et au cours de cette session, il s’agira d’examiner le règlement intérieur et les documents d’orientation stratégique.
Selon Dr Idrissa Kaboré, directeur général de la recherche scientifique et de l’innovation, ce haut conseil va œuvrer à fédérer tous les acteurs, à donner des avis motivés par rapport au choix de la politique nationale en matière de recherche scientifique et de faire en sorte que la recherche scientifique réponde aux besoins et préoccupations réels du pays pour son développement durable.
Hioua Eric Bassolé
Burkina Demain