La deuxième édition du Salon international du coton et du textile (SICOT) se tiendra du 30 au 31 janvier 2020 à Koudougou sous le thème : « production et transformation du coton : moteurs d’industrialisation et de croissance économique pour les Etats africains ». A quelques jours de l’échéance, le comité d’organisation, avec à sa tête Harouna Kaboré, ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat fait le point de l’organisation à travers un point de presse tenu le lundi 13 janvier 2020 dans la cité du cavalier rouge.
A l’issue du point de presse tenu ce lundi à Koudougou par le comité d’organisation de l’évènement, l’on en sait un peu plus sur les tenants et les aboutissants de la deuxième édition du Salon International du Coton et du textile (SICOT) prévu les 30 et 31 janvier prochains.
D’un coût d’environ 455 millions de F CFA, la 2ème édition du SICOT sera ponctuée par plusieurs activités comme la conférence inaugurale autour du thème central, des panels autours de divers thématiques, des tables rondes, de rencontres d’affaires B to B/B to G, de expositions professionnelles en plus des Nuits du SICOT qui offriront un plateau de promotion de la mode vestimentaire africaine avec des stylistes-modélistes locaux et internationaux.
Signature de plusieurs accord turco-burkinabè
Il est attendu environ 1500 participants, constitués de décideurs politiques, d’experts, des industriels, des équipementiers, des fabricants d’intrants, des universitaires, des partenaires techniques et financiers bref, des acteurs directs et indirects des chaines de valeur du coton-textile venus de plusieurs pays africains dont le pays invité d’honneur, la Turquie avec qui le Burkina Faso entretient d’excellentes relations diplomatiques et économiques surtout en matière de textile.
En témoigne, le processus d’implantation très avancé du Projet A STAR Textile Burkina Faso avec le géant Turc AYKA Textile & Investment qui entend s’installer sur trois sites à savoir Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou.
Egalement, on peut retenir le renforcement de la coopération bilatérale en matière d’investissements à travers la signature entre le Burkina Faso et la Turquie de plusieurs accords dont l’Accord de promotion et de protection des investissements (APPI).
Inauguration première usine d’égrenage de coton bio
Par ailleurs, il est prévu le 30 janvier 2020, l’inauguration de la première usine d’égrenage de coton biologique d’Afrique de l’Ouest. C’est en substance, les grandes lignes de la déclaration du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré a livré aux hommes de média entrant dans le cadre de la deuxième conférence de presse qui vise à faire le point de l’organisation.
De plus, en marge de cette deuxième édition, il se tiendra du 27 au 29 janvier 2020 à Koudougou, la 7ème Réunion Ministérielle de coordination des quatre pays co-auteurs de l’Initiative sectorielle en faveur du coton (C-4), Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad. Ce sera donc l’occasion pour des autorités venant des différents pays producteurs de coton de la sous-région et d’Afrique mais aussi d’éminentes personnalités d’organisations internationales comme l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Conférence des Nations Unies sur le commerce international (ITC).
Impact du SICOT
Se prêtant aux questions des journalistes, le ministre en charge de l’industrie affirme que le SICOT a un réel impact sur la production de coton au Burkina Faso car, se référant aux acquis de la première édition, il a permis au pays de conforter sa position de leaders de la production du coton et a donné l’opportunité aux acteurs de partager les expériences entre les différents pays. En plus, la tenue d’un tel évènement engendrera des retombées importantes sur tous les différents maillons des secteurs socio-économiques comme l’hôtellerie, l’artisanat, la restauration. Pour terminer, il a salué les efforts consentis par les Forces de Défenses et de Sécurité pour maintenir l’intégrité territoriale du pays.
Plateforme d’échange et de réflexion
L’objectif global du Salon international du coton et du textile (SICOT), faut-il le rappeler est de mettre en valeur le secteur du coton et du textile et de faire du Burkina Faso, le carrefour par lequel se dégagent les solutions majeures pour le développement de la chaine de valeur du coton et du textile en Afrique.
Le SICOT est une plateforme d’échange et de réflexion qui réunira les professionnels de la chaine de valeur du coton autour des préoccupations et des opportunités de développement de la filière du coton et du textile. Elle est également une tribune de promotion et de valorisation du coton local et africain par la présentation des outils modernes de production, de conservation, de promotion et de transformation du coton.
Ousmane Kaboré, Koudougou
Burkina Demain