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Incarcéré suite au procès du putsch de 2015, le journaliste burkinabè, Adama Ouédraogo dit Damiss purge depuis quelques mois sa peine à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Selon des informations émanant de ses proches, le journaliste ne se sent pas très bien. Il fait souvent d’inquiétantes crises d’asthme.
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Ces crises d’asthme sont dues selon son médecin aux conditions carcérales qui les favorisent. C’est pourquoi, une demande de liberté provisoire pour lui permettre de se soigner de façon convenable, a été introduite auprès de la Cour d’appel du tribunal militaire. Demande de liberté provisoire restée jusque-là sans suite. Ce qui inquiète évidemment sa famille qui ne sait pas à quel saint se vouer. Surtout que le comité habileté à se prononcer sur ces demandes de liberté provisoire tarde à se réunir. Pourtant, à écouter des proches, il urge de lui accorder cette liberté provisoire afin qu’il puisse se soigner comme il se doit et revenir purger le reste de sa peine car, disent-ils, «le droit à la vie doit primer sur celui à la justice».
Faut-il le rappeler, Damiss a été condamné à 5 ans de prison ferme à l’issue du procès du putsch de 2015.
Burkina Demain