Un groupe de banques créancières du Congo est venu rassurer le Chef de l’Etat congolais de son appui aux efforts déployés par les autorités congolaises pour rétablir l’équilibre financier du pays.
Ce groupe de banques a exprimé son soutien aux efforts du Congo au cours de l’audience que lui a accordé le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, le 8 mars 2020 à Oyo.
Secouées par l’a crise économique, les économies des pays de l’Afrique centrale ont eu recours au Fonds Monétaire International. Dans ce cadre, le Congo qui a conclu, le 11 juillet 2019, avec cette institution financière internationale, un programme au titre de la Facilité Elargie du crédit. Le pays a ainsi besoin du soutien du secteur de la finance, notamment des banques pour mettre en œuvre ce programme.
C’est ainsi qu’un groupe de banques, créancières du Congo a rencontré le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, pour l’assurer de son appui aux efforts déployés par les autorités congolaises pour rétablir la viabilité des finances du pays. Ce groupe était composé d’Afri Exim Bank, UBA Bank et le groupe BGFI Bank, représentés par leurs présidents respectifs. Au sortir de l’audience, les responsables de différentes banques ont donné la quintessence de leurs entretiens avec Denis Sassou-N’Guesso à la presse.
Le président d’Afri Exim Bank, Bénédict Okey Oramah, s’est dit disposé à appuyer le Congo dans le cadre de son programme avec le FMI. « Nous sommes disposés a apporté tout l’appui nécessaire au Congo ces trois prochaines années », a-t-il déclaré.
Tony Elemelu, président du groupe UBA Bank a promis des initiatives visant à soutenir les efforts du Congo : « Nous avons discuté en long et large avec le président de la République. UBA Bank peut aider le Congo à travers des initiatives », a-t-il soutenu.
Pour sa part, Pascal Oyoma, président du groupe BGFI Bank a estimé que leur rencontre avec le chef de l’Etat congolais leur a permis de « s’engager à soutenir le programme économique du Congo » et à « apporter une contribution à la dette du pays ». Selon Pascal OYOMA, Afri Exim Bank, UBA Bank et le groupe BGFI Bank ont pensé qu’il était nécessaire qu’ils donnent « une marque de confiance d’engagement des banques africaines pour accompagner un pays africain ».
Aussi, ont-ils proposé « d’apporter une décote à la dette de l’Etat » congolais, « afin que le Congo puisse, au niveau des dettes, nous permettre d’accompagner fortement le programme de l’Etat congolais », a poursuivi le président du groupe BGFI Bank. « Aujourd’hui, nous annonçons que nous sommes disposés de tenir de manière forte l’économie du Congo », a-t-il clamé, avant d’ajouter que la volonté des banques africaines à soutenir les économies du continent est une marque de confiance que ces banques ont désormais vis-à-vis des Etats.
Il est évident que la présence du groupe des banques créancières au Congo constitue un atout considérable pour l’économie congolaise.
Wilfrid LAWILLA / Brazzaville
Burkina Demain