D’août 2017 à mars 2020, beaucoup d’eau semblent avoir coulé sous les ponts de la question du lotissement qui divisait à l’époque fils et filles du village de Lougsi dans la commune de Tanghin-Dassouri. Pour en parler, exprimer de vive voix sa reconnaissance aux acteurs de la sortie de crise et souhaiter un aboutissement heureux du processus au bénéfice de tous, le pasteur évangéliste Louis Zongo était le 19 mars dernier dans nos locaux.
Burkina Demain : Pasteur, que nous vaut votre visite ?
Pasteur Louis Zongo : D’abord, vous dire merci pour votre publication d’août 2017 qui a contribué, à notre sens, au retour de la paix, de la cohésion sociale à Lougsi. En effet, à la suite de votre publication, une rencontre réunissant l’ensemble des parties s’est tenue pour une réconciliation. Cette réunion de réconciliation a eu lieu à l’initiative de notre chef du village, le maire de Tanghin Dassouri. Autour d’eux étaient donc réunis les deux conseillers municipaux Ilboudo Abel et Kaboré Maurice ; le CVD ; les représentants des protagonistes ; les deux promoteurs immobiliers pour une sortie de crise que tous les acteurs, y compris les représentants de la commission sur le foncier, appelaient de leur vœu. Dieu merci, aujourd’hui, tout est derrière nous.
Peut-on dire que la hache de guerre entre les protagonistes de la crise du lotissement à Lougsi est enterrée ?
Oui, on peut le dire. Et la preuve, les actes de cession viennent d’être établis il y a une dizaine de jours au grand bonheur de la population.
Et l’heure, aujourd’hui, pour vous, est aux remerciements….
Tout à fait. Je voudrais vraiment remercier tous ceux qui ont travaillé pour le retour de la paix et la quiétude des populations dans l’ombre ; tous ceux qui ont prié l’Eternel des Armées pour le changement ; tous les fils et filles du village de Lougsi et de la commune de Tanghin-Dassouri, toutes les autorités, quelles soient coutumières, religieuses ou administratives. Merci au Seigneur Jésus Christ !
Maintenant que la paix est de retour. Quelles sont vos attentes ?
Je souhaite de façon générale que les populations des autres localités qui ont des différends fonciers, s’asseyent, dialoguent entre elles et trouvent la solution, comme nous l’avons fait à Lougsi. Et pour ce qui nous concerne spécifiquement, je souhaite que les différents documents en cours soient achevés administrativement, que les conventions soient respectées dans l’intérêt et le bonheur de chaque partie. Et que cela serve in fine d’exemple pour les autres localités confrontées à des problèmes de lotissements.
Propos recueillis par Laetitia Dongo
Burkina Demain