Au Burkina Faso, l’on s’approche progressivement d’un million de Personnes déplacées internes (PDI). Selon les chiffres donnés ce mercredi en conseil des ministres par la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, l’on dénombrait à la date du 22 avril dernier, quelques 848 329 PDI accueillies dans 200 communes.
La question des Personnes déplacées internes (PDI) doit une préoccupation majeure pour notre pays en ces temps où la lutte contre le coronavirus semble polariser tous les efforts des acteurs humanitaires.
A la date du 22 avril dernier, l’on dénombrait quelques 848 329 PDI accueillies dans 200 communes, selon le point fait ce mercredi 29 avril en conseil des ministres par la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire. Elle a également fait le point de l’assistance à elles apportée et qui consiste «en des abris et matériels de survie, à la sécurité alimentaire et à la nutrition, à l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement ainsi qu’à la protection».
A l’orée de la saison des pluies, il va falloir que la communauté nationale se remobilise pour mettre à l’abri toutes ces personnes dont le nombre pourrait rapidement atteindre un million. La meilleure façon, c’est de travailler à sécuriser les anciennes zones de résidences de ces PDI pour qu’elles puissent retourner chez elles en toute quiétude.
Or, les attaques terroristes à l’origine de la situation semble avoir pris du poil de la bête, les terroristes profitant de la mobilisation exceptionnelle autour du Covid-19 pour opérer et occasionner d’autres PDI.
La lutte contre le terrorisme doit donc se poursuivre vigoureusement également pour espérer juguler durablement cette question des déplacés internes dans le pays.
Bernard Zié
Burkina Demain