Déjà condamné à 20 ans de prison dans son pays, l’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro (47 ans), doit se préparer à faire face à un nouveau front judiciaire à Paris, où il est désormais visé par une plainte avec constitution de partie civile pour « torture », « assassinat » et « crimes de guerre » en 2004 et 2011.
L’exil de Guillaume Soro à Paris risque encore d’être troublé par un autre front judiciaire, lui qui a été récemment condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison. En effet, selon plusieurs médias français, l’ancien Premier ministre ivoirien est visé par une plainte avec constitution de partie civile pour « torture », « assassinat » et « crimes de guerre » en 2004 et 2011
Par cette plainte déposée jeudi, les initiateurs entendent ainsi dénoncer des faits pouvant être qualifiés selon eux de crimes et faire l’objet de désignation de juge d’instruction pour mener des investigations, sans passer par une enquête préliminaire du parquet.
Selon l’Agence France Presse, les plaignants demandent également des poursuites pour des morts causées lors de combats entre factions rivales dans la nuit du 20 au 21 juin 2004 à Bouaké et Korhogo, qu’ils attribuent aux Forces nouvelles de Guillaume Soro.
Accusations rejetées par Soro et ses avocats
« Après de longues années d’impunité, cette plainte avec constitution de partie civile tend à ce que les responsabilités des auteurs, complices et autres donneurs d’ordres soient enfin exposées », relèvent les avocats Noémie Saidi-Cottier, Laurence Greig et Joseph Breham dans un communiqué.
De leurs côtés, Soro et ses avocats rejettent la plainte, la qualifiant de «dénonciation calomnieuse» et entendent contre-attaquer par une contre- plainte.
Affaire à suivre…
Burkina Demain