Dans un communiqué la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé ce jeudi des mesures accordant plus de liberté de mouvement à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et à son ex-ministre de la jeunesse, Blé Goudé.
Ainsi la Chambre révoque les dispositions suivantes :
« (1) Ne pas se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour
(2) Remettre au Greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport
(3) Se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du Greffe
(4) Se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. »
En revanche « les autres conditions restent en vigueur », notamment celle de rester à la disposition de la CPI en cas de sollicitation.
Jusque-là Laurent Gbagbo et son ex-bras droit, leader des jeunes patriotes vivaient respectivement en Belgique et à La Haye sous des conditions plus strictes de peur qu’ils ne disparaissent dans la nature.
Cette annonce de la CPI relance en Côte d’Ivoire l’idée d’une éventuelle candidature de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé à la présidentielle d’octobre 2020, eux qui ont déjà été condamnés par contumace par la justice ivoirienne.
Mais, pour tendre vers cette éventualité, il faudra avant tout que les autorités ivoiriennes acceptent d’accueillir dans leur pays les 2 leaders politiques Gbagbo et Goudé
Burkina Demain