Le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque a tenu une conférence de presse ce vendredi 26 Juin 2020 à Ouagadougou. Au menu des échanges avec les journalistes : les difficultés liées à la Covid-19 et les mesures prises.
Depuis son apparition le 9 mars dernier, la Covid-19 n’a cessé de faire parler d’elle. Après les nombreux dégâts causés suite à la fermeture des frontières internationales, c’est le pèlerinage à la Mecque qui est maintenant compromis pour la majorité des fidèles musulmans burkinabè. En effet, le point de presse présidé par le ministre d’État, de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, M. Siméon Sawadogo, a annoncé des décisions attestant cela.
Premièrement, le Hadj, cette année, aura lieu mais avec un nombre très limité de participants de diverses nationalités et résidant uniquement sur le sol saoudien. En clair, tous les citoyens burkinabè en particulier, vivant sur un territoire autre que celui de l’Arabie Saoudite ne prendront pas part au Hadj 2020. Cette décision a été prise par les autorités saoudiennes afin de préserver la santé publique mondiale, selon le ministre d’Etat Sawadogo.
De ce fait, le gouvernement burkinabè invite les acteurs chargés de superviser et d’organiser le pèlerinage à respecter cette décision. Face à la situation, les pèlerins et les acteurs concernés sont ainsi invités à réajuster leurs programmes et prévisions.
Par ailleurs, Siméon Sawadogo a évoqué un certain nombre de mesures. D’abord, il s’agit des inscriptions du Hadj 2020 qui doivent être considérées comme prioritaires pour l’édition 2021. Il est aussi recommandé que la plateforme d’inscription du comité de suivi soit en activité pour établir une liste définitive des prétendants au Hadj 2020 avant la Tabaski. Enfin, une sécurisation des sommes déjà versées par les agences centralisées du comité de suivi.
Le gouvernement, toujours par la voix du ministre d’Etat, «exhorte les candidats au Hadj 2020 qui ont déjà formulé leur intention à la maintenir dans la prière et les invocations».
Aziz Yoda
Burkina Demain