Le Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA) et la Maison de l’entreprise (ME) ont signé ce jeudi 2 juillet 2020 à Ouagadougou un protocole d’accord dans le cadre de la labellisation du Faso Danfani.
Le «consommons burkinabè» est de plus en plus une réalité au pays de Thomas Sankara. Après de nombreuses promotions, il est venu le moment de prouver aux Burkinabè et aux étrangers que le Faso Danfani est accessible sans crainte. C’est dans cette optique de sécurisation, de reproduction et de traçabilité que le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré et le directeur général de la maison de l’entreprise Lassina Ki se sont accordés ce jeudi 2 juillet à Ouagadougou à travers la signature d’un protocole d’accord.
La cérémonie marque, selon Harouna Kaboré, «marque à la fois l’aboutissement d’un processus et le début d’une synergie d’action entre deux structures».
Cette signature protocolaire, faut-il le rappeler, renferme de nombreux avantages mais le principal reste la lutte contre la fraude et la falsification. En effet, en plus de l’authenticité de l’emballage, il est désormais mis à la disposition des consommateurs un site web qui leur permet de mieux se rassurer sur la qualité et l’originalité du produit.
Au cours de son intervention, Harouna Kaboré a tenu à remercier la fédération nationale des tisseuses du Burkina Faso qui travaille inlassablement pour servir un produit de qualité. « J’appelle chaque acteur à jouer pleinement et consciencieusement son rôle afin que notre label emblématique Faso Danfani puisse produire des effets escomptés à la satisfaction des femmes et des jeunes du Burkina Faso » a-t-il ajouté.
Pour Lassina Ki , «la contribution de la maison de l’entreprise porte particulièrement sur la sécurisation des produits et de l’emballage», et ainsi elle « s’est réjouie d’apporter son concours à la promotion et à la valorisation du pagne tissé».
Aziz Yoda
Burkina Demain