Comme annoncé, les 5 présidents de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en l’occurrence Mahamadou Issoufou du Niger, président en exercice ; Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, Mahamadu Buhari du Nigéria ; Nana Akufo-Addo du Ghana et Macky Sall du Sénégal sont arrivés ce jeudi à Bamako au Mali et aussitôt entamé leur médiation avec les parties prenantes en attendant un sommet extraordinaire par visio-conférence annoncé pour lundi.
Après l’échec d’une première mission de bons offices ; la CEDEAO vient de dépêcher une nouvelle équipe de haut niveau comprenant 5 présidents pour tenter encore de rapprocher les positions des protagonistes de la grave crise politique au Mali. L’organisation régionale entend même dans sa démarche ratisser large en son sein en annonçant pour lundi un sommet extraordinaire, en plus donc de l’envoi sur place à Bamako de la nouvelle équipe de négociateurs qui comprend notamment Mahamadou Issoufou du Niger, président en exercice ; Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, Mahamadu Buhari du Nigéria ; Nana Akufo-Addo du Ghana et Macky Sall du Sénégal.
Si la CEDEAO revient en force dans la recherche de la solution à la crise malienne après un premier échec ; elle n’entend pas pour autant changer d’un iota sur un des points clés des revendications du M5 FRP, le mouvement de contestation. Il s’agit du départ pur et simple du président contesté, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK).
Et à entendre le président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou, ce point, pour l’organisation régionale, est non négociable ; «IBK étant un président démocratiquement élu par les Maliens». Alors certains responsables du M5 FRP en ont fait pratiquement un préalable.
Dans ce contexte, les pourparlers s’annoncent manifestement compliqués. Comme les médiateurs vont-ils s’y prendre pour convaincre les «Tout sauf IBK» à renoncer à cela ?
Affaire à suivre…
Burkina Demain
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