L’Union pour la Renaissance / Parti Sankariste (UNIR/PS) réaffirme son soutien au candidat du MPP Roch Marc Christian Kaboré pour l’élection présidentielle de Novembre prochain. C’est ce qui ressort de la conférence de presse ténue par le parti ce 30 Juillet 2020 à Ouagadougou.
L’UNIR/PS, de l’opposition sous le régime du CDP est passé à la majorité depuis l’arrivée au pouvoir du MPP et fait partie de l’Alliance des partis pour la majorité présidentielle (APMP). Au cours d’une conférence de presse tenu ce jeudi à Ouagadougou, son président Bénéwendé Stanislas Sankara et ses camarades ont réexpliqué les raisons de leur alliance avec le MPP.
En effet pour eux, il était nécessaire de s’allier au MPP après les élections de 2015 afin d’obtenir la majorité absolue qui devait offrir au Burkina Faso une stabilité institutionnelle et qui entrait également dans le cadre du respect du jeu de la démocratie. Aussi, ils soutiennent que le régime actuel disposait d’un programme qui a quelques points de convergence avec celui de leur parti.
Les conférenciers ont affirmé que le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses fils et filles et qu’il est plus que temps d’agir. Pour cela, quatre axes principaux sont, selon eux, appréhendés dans leur manifeste. Il s’agit de la classe politique, des syndicats, des OSC et des médias. Pour eux : «ces principaux acteurs formatent la société, lui donnent un sens, voire un rêve qui ne peut être une réalité que dans la conscience commune de vivre le même destin. Ils agissent sur les institutions et sur les citoyens et dès lors qu’ils faillissent la société s’écroule».
La tenue des élections à bonne date est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis un certain temps. Toutefois, à l’instar de la plupart des partis politiques, Bénéwendé Sankara pense que ne pas tenir les élections à bonne date c’est agir contre la constitution. Il souligne également que la situation d’insécurité ne peut être utilisée comme une justification pour reporter les élections. Ne pas aller aux élections signifie donc pour lui : «le Burkina Faso aura été purement et simplement liquidé» et que le terrorisme et l’obscurantisme ont «pris le déçu sur la démocratie, que le patriotisme n’existe plus»
Romain Conombo, troisième vice-président du parti, lui invite l’opposition, qui accuse le pouvoir actuel de mener une mauvaise gestion surtout en ce concerne le terrorisme, à » ne pas jouer à ce jeu « , car pour lui le terrorisme est plus qu’un match de football.
Les conférenciers, pour conclure appellent tous les acteurs de la société à être les vecteurs de l’avènement d’une rupture dans la gouvernance du Burkina Faso pour le bonheur du peuple et pour les générations à venir.
Aziz Yoda
Burkina Demain