C’est fait. Le référentiel du Brevet d’étude professionnel (BEP) en électricité et installation d’équipements solaires est validé et le règlement d’examen élaboré. C’est le résultat de l’atelier tenu à cet effet du 19 au 24 octobre 2020 à Ziniaré.
Des acteurs de cet atelier de validation du référentiel qui aura réuni les différentes parties prenantes de la question, font le point de leur participation.
«Des conclusions intéressantes pour l’avenir»
Nous saluons la tenue de cet atelier dans la mesure où beaucoup de gens ont été associés à l’élaboration de ce référentiel «électricité et installation d’équipements solaires». C’est un document capital pour l’éducation de nos enfants. C’est pourquoi je voudrais féliciter les différents acteurs du projet. Nous sommes parvenus à des conclusions intéressantes pour l’avenir, qui vont servir par la suite. Des points techniques ont été améliorés dans ce référentiel, toute chose qui est importante dans l’éducation de nos enfants.
«Si ce référentiel n’existait pas, il aurait fallu le faire»
«Ce que nous venons d’accomplir va avoir un impact très important par rapport à la qualité des services que les gens sont en train de rendre aux utilisateurs qui sont de plus en plus nombreux dans le domaine du solaire. Notre pays a un très bon ensoleillement, ce qui fait que la demande est très forte, je dirai même qu’elle a complètement explosé. Mais, il se trouve que la plupart des praticiens dans le domaine sont soit des électriciens simples reconvertis, soit des gens mêmes qui n’ont pas rien à voir avec le domaine, qui ont appris sur le tas, qui bricolent. Ce qui fait que les utilisateurs ont souvent d’énormes difficultés après leurs installations parce que cela n’a pas respecté justement les normes technologiques et techniques. Mais, ce que nous venons d’accomplir, va permettre de passer rapidement à des formations pour des gens dont la main d’œuvre sera plus spécialisée, plus qualifiée, à mesure de proposer des services de qualité aux différents utilisateurs qui sont de plus en plus nombreux dans le domaine. Presque tous, particulièrement ceux qui ont des difficultés à accéder à l’électricité produite par la compagnie nationale d’électricité, vont pouvoir trouver sur leur chemin des gens qui possèdent quand même les qualifications pour proposer des services de qualité. Ce référentiel, s’il n’était pas là, il aurait fallu le faire. Je crois que ce n’est pas tard. On vient de le valider. Et au vu justement de ce qu’il y a à l’intérieur, on peut être sûr que les formés à partir de ces documents auront vraiment les qualifications nécessaires pour proposer des services qui conviennent».
«Nous mettrons le paquet pour que le référentiel soit opérationnel les jours à venir»
«En tant que membre de l’équipe de rédaction de ce référentiel, on a été très ravi de l’apport des autres collègues. Ce référentiel vient répondre vraiment aux besoins en matière des installations électriques et des équipements solaires. C’est un domaine qui est beaucoup prisé en ce moment, le référentiel va permettre de répondre aux préoccupations des usagers de cette forme d’énergie-là. Nous avons pris bonne note par rapport aux recommandations des participants. Nous mettrons le paquet pour que le référentiel soit opérationnel les jours à venir. Vraiment, je suis doublement satisfait au sortir de cet atelier : satisfait en tant qu’enseignant et satisfaisant en tant que membre de l’équipe de rédaction de ce référentiel».
Propos recueillis par Martin Philippe
Burkina Demain